In Memoriam, groupe phare de la scène rock identitaire française des années 1990, devait se produire samedi dans la commune de Gauriac. C’était sans compter sur les chiens de garde du système, plus connus sous l’appellation de « mouvance antifa ».

Au nom de la liberté d’expression et de réunion, dont ils sont les parangons, ils ont fait pression pour que le concert soit interdit. Leur campagne de dénigrement a failli réussir. A 12 heures 30, la mairie de Gauriac faisait délivrer aux organisateurs un arrêté d’interdiction. Motif : risque de troubles à l’ordre public. 15 minutes plus tard, les gendarmes étaient sur place pour leur demander de déguerpir. A 15 heures, le Tribunal administratif de Bordeaux était saisi d’un référé-liberté demandant la suspension de l’arrêté litigieux. La juridiction ne s’étant pas réunie, le concert a finalement eu lieu, en présence de 200 spectateurs et dans un calme parfait, dans un café près de la place des Victoires à Bordeaux.

In Memoriam en concert place des Victoires, une belle victoire pour … les antifas. Aux innocents les mains pleines !

Addendum 14/06/2017 à 12h00 : Dans une vidéo publiée sur Facebook, le patron du Havana Café, où a eu lieu le concert, annonce le licenciement du salarié qui avait accepté le concert dans ce bar près de la Victoire. Philippe Geffray (photo), homosexuel notoire et “franc maçon” comme il se définit, ne partage pas les valeurs du groupe et “ne cautionne pas ce moment de perte de contrôle”.