Samedi 15 juin, veille de la fête des pères, l’association “Trace ta route”, organisait une course dans les rues de Bordeaux intitulée #BougePourTonPère. Cet évènement avait le soutien de La Manif pour Tous et des Associations familiales catholiques.
Les participants ont emprunté un parcours qui formait sur le plan de la ville le mot « PAPA ». Dans un communiqué de presse, ces derniers précisent : « Alors que certains font pression pour la légalisation de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes, « Trace ta route » intervient pour rappeler qu’un père est irremplaçable et que tous les enfants, qu’ils soient nés par PMA ou non, ont le droit d’avoir un père et une mère et d’être, dans la mesure du possible, élevés par eux (Art.7 Convention Internationale des Droits de l’Enfants signée par la France). La volonté d’effacer le père, de fabriquer des enfants orphelins de père pour toujours, engendrerait une inégalité entre enfants dès la naissance ».
Plusieurs associations d’activistes pro-PMA et LGBT avaient appelé à manifester contre ces coureurs (notamment Le Girofard, le Planning familial, l’APGL (Association des parents et futurs parents gays et lesbiens) ou encore La FSU 33).
A quelques heures de la course, de nombreux tags pro PMA et anti-catholiques (“tous les catholiques sont des bâtards”) ont alors fleuri dans les rues de bordeaux, sur de nombreuses maisons du centre-ville, dans le quartier Saint-Seurin. A voir les réactions sur les réseaux sociaux, il n’est pas évident que ce type d’action conforte les arguments des partisans de la PMA pour les femmes homosexuelles.
Par ailleurs, le collectif Génération Avenir a lancé, à l’occasion de la fête des pères, une campagne d’affichage dans Paris et plusieurs grandes villes dont Bordeaux (photo ci-dessus Place des Quinconces) afin de « défendre la figure paternelle et de son rôle dans la construction et l’éducation des enfants ».
Les Bordelais apprécieront l’ouverture d’esprit, le sens civique, ainsi que la pertinence des arguments des mouvements LGBT pour défendre leurs revendications.
Pourquoi n’accordent-ils pas à ceux qui ne pensent pas comme eux le respect le plus élémentaire qu’ils revendiquent pour eux-même ?
Il est vrai qu’il est moins grave de tagger des insultes sur les murs que de justifier la fabrication enfants délibérément privés de père et filiation paternelle, de la part de personnes qui ne souffrant d’aucune infertilité, exigent cependant de la société qu’elle prenne en charge un désir d’enfant naturellement incompatible avec les limites de l’orientation sexuelle qu’ils revendiquent.
D’ailleurs très nombreux homosexuels ne se reconnaissent pas dans les les revendications politiques des mouvements LGBT.
Enfin, le nettoyage de ces graffitis va être fait par des agents municipaux, donc par nos impôts. Il serait donc normal que la Mairie envoie la facture aux associations organisatrices de la contre-manifestation.
Réaction lamentable des associations pro-PMA citées. Voilà qui en dit long sur leur ‘tolérance’ à la contradiction et, plus prosaïquement- sur leur comportement. Puisque les donneurs d’ordre sont identifiés, il serait absolument normal de leur passer la facture des dégâts causés.