Pour avoir présenté deux déficits successifs en 2009 et 2010, sept établissements d’enseignement supérieur, parmi lesquels l’université de Bordeaux III, viennent d’être placés sous la surveillance des recteurs d’académie.
Si Patrice Brun, président de Bordeaux III, reconnait de graves problèmes budgétaires, il ne serait pas responsable de cette situation : « nous n’avons pas les moyens de l’autonomie. Notre situation est similaire à celle des collectivités, qui se sont vu transférer des charges, mais sans les moyens adaptés ».
Lors du conseil d’administration du 25 novembre 2011, l’université s’est insurgée contre cette décision : « La réalisation immédiate de l’équilibre de fonctionnement n’est possible qu’au prix d’efforts qui impactent les missions de service public de notre université » !
Cette décision prise par le ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, ne risque pas de rehausser l’image déjà très dégradée de l’université de lettres, fief historique de la gauche. (Son président actuel milite à la section socialiste de Mérignac, et son prédécesseur, Anne-Marie Cocula, siège quant à lui au conseil régional dans les rangs de ce même parti).
Ravi de voir que le site est de retour 🙂
Le président d’U3 n’a qu’à demander le soutien financier de Judith Buttler.
Elle peut bien faire cela après la honteuse cérémonie honoris causa.
Combien cela a t’il coûter?
Pendant les conférences préalables j’ai pu constater qu’il y avait des boissons gratuites à disposition.
Qui a payé ?
La générosité, le confort et le gaspillage sont très facile avec l’argent public;
On constate les conséquences.
Il en faut des jus de fruit et des petits gâteaux pour mettre en péril les finances de l’université!
Je ne pense pas que le problème budgétaire se situe là. Pour avoir enseigné, je connais un peu la quadrature du cercle entre les besoins de moyens pour prodiguer un enseignement de qualité, et les moyens financiers alloués.
Par ce biais de l’autonomie, le gouvernement actuel est entrain de mettre à genoux tous les services publics, pour mieux les contrôler ensuite;