Trente-cinq députés de la majorité et non-inscrits, parmi lesquels 2 députés girondins, appellent à la vigilance sur la loi bioéthique, dont la révision débute ce 8 février.
Pour Jean-Paul Garraud et Chantal Bourragué, « le projet de loi de bioéthique que l’on nous propose de voter ne répond pas suffisamment à cette obligation morale. Nous voulons notamment redire aujourd’hui, avec la force et la diversité de nos convictions, que la procréation humaine n’est pas un processus industriel qui devrait tendre vers le “zéro défaut” – ce serait là la tentation eugéniste – mais est le fruit de la rencontre d’un homme et d’une femme qui donnent naissance à un nouvel être, sujet de droit et non objet, différent d’eux, confié à leur mission éducatrice mais destiné à s’en séparer et revêtu de sa propre dignité humaine ».
Devant une opposition très vive, le ministre de la Recherche, Valérie Pécresse a voulu rassurer en expliquant que ce projet est « prudent » et « respecte la tradition française ». Il y a quelques jours, c’est le cardinal Ricard qui dénonçait cette loi bioéthique « on ne voit pas pourquoi l’éthique devrait s’effacer devant les progrès supputés de la recherche scientifique. Celle-ci n’autorise pas tout. Elle n’autorise pas par exemple la commercialisation du corps humain ».
En effet, le Cardinal Ricard a publié un excellent texte consultable ici :
http://bordeaux.catholique.fr/users/site/web/index.php?page=Root&portlet=Document&document_id=1128
Bien !
“Nous voulons notamment redire aujourd’hui, avec la force et la diversité de nos convictions, que la procréation humaine n’est pas un processus industriel qui devrait tendre vers le “zéro défaut” – ce serait là la tentation eugéniste – mais est le fruit de la rencontre d’un homme et d’une femme qui donnent naissance à un nouvel être, sujet de droit et non objet, différent d’eux, confié à leur mission éducatrice mais destiné à s’en séparer et revêtu de sa propre dignité humaine ».