La préfecture de la Gironde a indiqué hier avoir mis en place un “dispositif d’urgence” pour accompagner les entreprises touchées par la grève qui perturbe depuis plusieurs semaines le port de Bordeaux et les soutenir “pour la sauvegarde de leur activité et de leurs emplois”.
Ce dispositif devra déterminer “le nombre d’entreprises directement ou indirectement impactées par le blocage du port”. Il traitera en priorité les problématiques liées au chômage partiel ainsi que celles liées aux “échéances fiscales et sociales des entreprises”.
Sixième des grands ports maritimes français, le port de Bordeaux emploie plus de 400 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 45 millions d’euros. Il génère au total environ 15.000 emplois dans le Sud-Ouest. Le conflit a un “impact morcelé mais réel” sur l’activité et l’économie du port, a indiqué à l’AFP une porte parole de la direction, sans toutefois pouvoir dans l’immédiat chiffrer les pertes.
La CGT des ports et docks est engagé depuis plusieurs semaines dans un bras de fer avec le gouvernement concernant la pénibilité des métiers portuaires. Selon Hugues Martin, le 1er adjoint à la Mairie, « ils sont en train de tuer le port de Bordeaux ».
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