Dans un courrier envoyé à Cécile Duflot, ministre du logement, les socialistes Michèle Delaunay et Vincent Feltesse demandent à ce que l’ancien commissariat de Police de la rue Castéja soit transformé en logement social.
« Ce bâtiment et son parc, patrimoines du ministère de l’Intérieur, représentent une surface hors œuvre nette de 15 000 m² environ en plein centre de Bordeaux (…) Le Président de la République s’est engagé lors de la campagne électorale à mettre gratuitement à disposition des collectivités territoriales les terrains de l’État pour des constructions de logements. Au vu de ces éléments et du fort déficit de logements sociaux de la ville de Bordeaux (15,2 %), il lui demande de revenir sur la cession par l’État de cette propriété domaniale et de la mettre à disposition d’une collectivité territoriale afin d’y construire des logements sociaux ».
Les bâtiments de l’ancienne institution nationale des sourdes et muettes créé par l’abbé de l’Epée à Bordeaux, qui appartiennent à l’État, ont abrité l’ancien commissariat central avant que l’hôtel de police ne déménage dans le quartier de Mériadeck. Ils font partie de la liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques.
Ils vont être content les habitants du quartier !
L’été et ses coups en douce… Vivement que ça se concrétise pour mettre un peu d’ambiance dans le quartier concerné.
Petite précision… Il s’agit donc de la Question N°2063, publiée au JO le 31/07/2012. M. Feltesse est en grande forme : il en a rédigé au total 9 qui sont publiées aujourd’hui. Pour les anxieux désireux d’être informés de la réponse de notre pétillante ministre en charge du dossier, après avoir fait une recherche du texte ils peuvent saisir leurs coordonnées pour recevoir un mail d’alerte (la ministre a 2 mois pour répondre) : http://recherche2.assemblee-nationale.fr/questions/questions.jsp
Hors-sujet : je suis rassuré de voir que notre gouvernement – à peine installé dans un pays où tout part en vrille – s’apprête à partir en vacances.
De toutes façons, le cahier des charges qui s’imposera au futur acquéreur du bâtiment prévoit l’obligation de faire 55% de logements sociaux sous peine de sanctions financières… le blabla de Delaunay et Feltesse est juste une gesticulation de plus…
Cela s’appelle donner de la confiture aux cochons,même s’il est peu probable que l’on trouve trace de l’ongulé chez les futurs résidents.
Bonne nouvelle pour ceux qui laissent entre 1/3 et la moitié de leur salaire pour se loger.
1Mama=6chiards=100m² de pierre de taille à 3-4m de plafond en plein centre à réhabiliter dans l’ année qui suit, ou Mayotte à Gambetta!
Je me félicite de cette inte
Je me félicite de cette intervention de Vincent Feltesse. Bordeaux connaît un déficit important de logement social. Récupérer le site de Castéja permettrait de loger un nombre significatif de familles dans le coeur de la ville, en favorisant un rajeunissement du quartier et un renforcement de sa mixité sociale. Cette remarque vaut aussi pour ses écoles. Le coût du foncier est souvent un obstacle pour les organismes HLM, à l’heure de créer des HLM dans les centres villes. Ce type de solutions est tout à fait intéressant.
“Mort de rire” comme disent les jeunes… Plus sérieusement, peu de gens sont contre les HLM dans le principe, à moins d’être le dernier des demeurés. En revanche, la donne change quand la priorité est volontairement donnée aux populations d’origine immigrée (qui n’ont pourtant pas l’apanage de la pauvreté) ou aux immigrés tout court, immigrés dont la volonté d’assimilation est de plus en plus réduite (et on les comprend). La métamorphose de plusieurs arrondissements parisiens
du fait d’une pseudo-mixité sociale (Bertrand Delanausée construisant des HLM à tout va) est flagrante. Et ne vous y méprenez pas : beaucoup de français y trouvent à redire… mais tout bas (“mais c’est Barbès ici !” “oulala y’a de plus en plus de voiles”). Parceque le français est comme ça. Ah tiens, tant que j’y suis, j’espère que le site évoqué dans l’article aura droit à l’installation d’un foyer pour travailleurs migrants, grande spécialité parisienne. PS Pour précision, Bertrand Delanausée habite du côté du Bon Marché et sa première adjointe Hidalgo, très portée sur le social, réside sur le boulevard Saint-Germain = quartiers huppés.
PS Ouvrage à lire sur le sujet, moins caricatural que mon propos : “fractures françaises” par le géographe (socialiste) Christophe Guilluy
Je m’inscris en faux contre la vision misérabiliste du logement social de certains des intervenants de ce forum. Tous les sondages le démontrent, les listes pléthoriques de demandes de logements insatisfaires le corroborent : la demande de logement social est massive dans notre pays. Elle dépasse très largement la population d’origine étrangère et concerne à peu près toutes les catégories de la population. Quant à la mixité sociale, il s’agit d’une nécessité de salubrité publique. La réalisation de logements sociaux dans les quartiers bourgeois, est probablement le moyen le plus efficace d’y parvenir. Il faut savoir saisir les occasions lorsqu’elles se présentent comme ici, sur le site de Castéja.
Je pense que vous m’avez mal lu ou que mon propose n’était pas clair :
1) “Tous les sondages le démontrent, les listes pléthoriques de demandes de logements insatisfaires le corroborent : la demande de logement social est massive dans notre pays. Elle dépasse très largement la population d’origine étrangère et concerne à peu près toutes les catégories de la population. ”
—-> Je pense avoir dit exactement la même chose.
2) “Quant à la mixité sociale, il s’agit d’une nécessité de salubrité publique. La réalisation de logements sociaux dans les quartiers bourgeois, est probablement le moyen le plus efficace d’y parvenir. Il faut savoir saisir les occasions lorsqu’elles se présentent comme ici, sur le site de Castéja.”
—> Dans un contexte d’immigration massive dont nous n’avons absolument pas besoin (“les yeux grands fermés” de la démographe de l’INED Michèle Tribalat) et dont une large proportion ne s’assimile pas, la mixité sociale est une pure illusion, et certaines grandes villes comme Paris en font les frais : déplacer des familles à problème d’un quartier pourri vers un beau quartier ne fait que déplacer les familles… avec leurs problèmes ! C’est du vécu. A la rigueur pourquoi pas si derrière on y mettait les moyens en termes de policiers et d’éducateurs sociaux !!!!
NB Bien sûr, mon commentaire est plus ou moins vérifiable d’une région à une autre où les taux d’immigration varient.
Extraits du livre de Christophe Guilluy ; http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-banlieues-masquent-les-vraies-fractures-francaises_a198742.html
Mais oui, mais que ce principe de mixité sociale soit appliqué d’abord à ceux qui en font la promotion, pourquoi pas à coté du logement de Delaunay par exemple ? Donneurs de leçons, ces socialistes, débiteurs de prêchis-prêchas imbuvables et rébarbatifs, mais pour les autres.
Pour ma part j’ai toujours vécu dans des quartiers populaires et fort souvent en logement social. Quant aux quartiers du Centre Ville, rappelons qu’ils étaient généralement très populaires jusqu’on en expulse les catégories populaires pour cause de restructuration et de réhabilitations : les exemples bordelais de Saint Pierre et de Mériadeck illustre cette tendance qui s’est développée dans les années 70. Le fait qu’on réintègre les catégories populaires dans les quartiers du centre ville est une excellente chose. Il est heureux que la puissance publique le facilite en cédant les bâtiments et terrains publics dont elle n’a plus l’usage dans ces secteurs.
PS Le développement de la mixité sociale et l’importation de ses problèmes dans des quartiers tranquilles est l’occasion d’assister chez les sympathisants socialistes à des réactions dignes de la gauche caviar d’en haut… Combien autour de moi ont décidé de mettre leurs enfants dans le privé pour éviter qu’ils se retrouvent en classe avec trop d’étrangers ?
claude bartolone, alors élu du 93, mettait en avant ses origines – maltaise et italienne, pour promouvoir le “vivre ensemble”. Sauf que de la théorie à la pratique, il y a une marge : ses enfants n’ont pas profité des bienfaits du multiculturalisme pourtant vantés par ce brave homme, puisqu’ils ont fait leur scolarité dans le privé..
On pourrait en dire autant des ségo-hollande, et autres pseudos politiques de gauche, toujours prompts à dégainer la rengaine du vilain pas beau raciste qui ose refuser le multi truc muche, planqués qu’ils sont dans leurs Neuilly 16e Versailles etc..
Après tout, le commissariat, c’ est un peu chez eux!
Je pense plutôt que ces ‘HLM’ seront attribués prioritairement aux neveux et nièces du préfet, un peu comme à Paname.
Dois-je rappeler à Mme DELAUNAY et M. FELTESSE que l’hôtel de Police de la rue Castéja a fait dans le social durant de longues années. Les logements sociaux occupaient le sous-sol du bâtiment. Le confort était certes sommaire, mais l’ambiance y était bon enfant, sans chichi, les heureux locataires (à titre gracieux) bénéficiant d’un traitement personnalisé. Ne leur manquait que la clef pour se sentir vraiment chez eux!
Pour M. Pilet, petit exemple des bienfaits de la mixité sociale dans un quartier de Carcassonne qui était bien tranquille jusqu’à ce qu’on y recase des familles vivant dans des barres HLM destinées à la destruction (comprenez surtout d’origine immigrée). Phénomène identique sur Paris comme je l’ai déjà relaté. Il faut rester assez basique : une tête à claque dans sa banlieue pourrie reste une tête à claque dans un beau quartier, surtout avec des parents fraichement débarqués du village à qui on n’a pas expliqué quelques règles d’éducation sommaires (est-ce normal que je vois trainer des gamins de 8 ans le soir après 22 h? je demande ça comme ça….).
http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/12/1417484-carcassonne-ils-veulent-que-nous-partions-c-est-tout.html
Pour avoir toujours vécu dans les quartiers populaires, je peux témoigner : 1°) que les troubles de voisinage sont le fait de minorités, souvent même extrêmement minoritaires. Qu’en conséquence, on ne saurait faire de généralisation… et encore moins quant à la position sociale de ces personnes. 2°) Que les fauteurs de trouble ne sont pas forcément, loin s’en faut, des enfants d’immigrés.
3°) Certaines familles laissent leurs enfants livrés à eux-mêmes. C’est une réalité dont les causes sont multiples. Là encore, il ne s’agit pas d’une généralité… ni de l’apanage des classes populaires. Les établissements scolaires huppés de la ville font un constat assez proche à propos de certaines familles aisées qui leur confient leurs enfants.
Dans un cas comme dans l’autre, il convient de se garder de jugements hâtifs. Il appartient à l’environnement social et socio-éducatif d’aider ces parents à mieux assumer leurs responsabilités parentales.
Raisonnement beaucoup trop facile. Mais je vais quand même apporter de l’eau à votre moulin : si on se balade dans certaines régions picardes n’ayant pas la chance de subir une forte immigration, on croise un paquet de gamins en échec scolaire et donc dans le circuit judiciaire. Malgré tout, au niveau national, la sur-délinquance d’origine maghrébine et sub-saharienne est une réalité (j’ai vaguement l’impression de me répéter), que beaucoup de français constatent, et prouvée par 2 ou 3 études (malgré l’interdiction des statistiques ethniques). Qui a dit que la violence était l’apanage des immigrés !!??? C’est en tout cas un facteur aggravant, et ce pour des raisons qui me semblent assez évidentes !!!! Mais, avec le travail de sape de SOS racismes et du MRAP, tout débat sur le sujet est écarté d’emblée. Il faudrait peut-être dans ce pays arrêter de voir les choses de façon “univoque” : tous les immigrés sont loin d’être des gentilles brebis égarées (il y en a un paquet qui ont bien compris comment profiter des largesses de notre système social, et là toutes origines confondues , y compris immigrés de la CEE). A l’inverse il est inacceptable de “stigmatiser” (mot à la mode) l’ensemble d’une communauté). C’est le problème de nos politiques et de la société en général : aucun juste milieu. Et pendant ce temps-là on continue d’accueillir au moins 400.000 personnes / an (immigration régulière + irrégulière). Cherchez l’erreur. Pour finir (et puis j’arrêterai ce dialogue de sourds), Bordeaux est relativement épargnée en termes de délinquance. Quand on habite d’autres coins on peut comprendre de quoi je cause. PS L’enfant-roi est devenu le maitre-mot chez la génération actuelle des parents “français de souche” (même bourgeois) je vous l’accorde… Mais j’en vois peu laisser sortir leurs gamins après 22 h (merci de ne pas s’arrêter à cet exemple). De toute façon l’échec scolaire et les ennuis judiciaires requièrent un cocktail plus complexe.
C’est marrant parceque quand des gamins issus de l’immigration font l’actu judiciaire, on parle systématiquement de “jeunes”. Par contre, s’ils sont blancs (ou Roms), on n’hésite pas à mentionner leur prénom ou leur communauté. Un des nombreux exemples du “un poids deux mesures” justifié par cette surdélinquance d’origine maghrébine et sub-saharienne (dont les avocats sont aussi témoins). Eternelle excuse : les conditions de vie en banlieue. Pourtant les quartiers difficiles sont souvent situés dans des départements “riches” (par ex le 93 est de mémoire dans les 10 premiers en termes de PIB / département). Il faudrait peut-être se demander pourquoi ce PIB ne profite pas aux locaux sans éternellement imputer la faute au racisme que subissent ces jeunes. Une sociologue – Jacqueline Costa-Lascoux – a filmé de nombreux entretiens d’embauche de ces gamins. “Les jeunes immigrés sont surtout victimes de leur comportement : ils ne savent pas quelle attitude adopter devant l’employeur. C’est logique : ils n’ont pas été éduqués dans le respect de la société française puisqu’on leur a dit qu’ils avaient “le droit à la différence”… Quand ils regardent le film de leur entretien, ils admettent eux-mêmes qu’ils n’auraient jamais recruté un candidat se comportant comme eux ! Parler de discrimination est abusif.” (source : blog de Malika Sorel, membre du HCI). En tout cas, parmi les départements les plus pauvres : L’Ariège, le Cantal et la Creuse. Ajoutons un taux de pauvreté de 19 % dans un tiers des départements ruraux de France métropolitaine – c’est-à-dire plus élevé que dans le “9-3”. Plus largement, souligne lumineusement le géographe Christophe Guilluy, « 85 % des ménages pauvres ne vivent pas dans les quartiers sensibles et… la majorité des chômeurs de longue durée se répartit sur l’ensemble du territoire ». Or, où brûlent les voitures ? Où tire-t-on à la kalachnikov sur les policiers ? (source : article de Xavier Raufer).
Vous savez bien qu’il suffit d’UN SEUL pour pourrir tout en ensemble. Or, les fauteurs de troubles ne sont pas 1 SEUL, mais des groupes entiers.
Et c’est bien avec la culture de l’excuse systématique que nous en sommes arrivés à cette situation.
@nathalie c’est comme le curé de ta parroisse pedophile homosexuel qui est parti se marier en emportant le denier du culteet il y en a des groupes entiers comme ca
Ha bon ? qui ça ? MON curé est pédophile ? Et il est parti se marier ? En prenant la caisse ? Faudrait savoir, il est pédophile ou hétérosexuel pour se marier ? Mais ça m’étonne, je l’ai vu hier encore, il a célébré la messe et il n’a pas piqué la caisse. Pas comme les imams, il y en a des pleines pages dans les journaux des pays où ils sévissent. Et même en France.
Le tutoiement est de trop, on n’a pas gardé les cochons ensemble, d’ailleurs, je n’ai jamais gardé de cochons. Il faut garder cela pour vos petits camarades, espèce de mal poli.
réaction typique lol !!
ah ! taper sur le catho – tous des pédophiles pardi ! quel pied ! hein mon grand ?
en plus tu ne crains pas grand chose.. même les autorités catholiques ne sont pas capables de défendre leurs ouailles, normal, elles sont tellement occupées à trouver des excuses aux “fauteurs de troubles”…
Il est facile de colporter des ragots. Sans fondement et sans preuve. Je ne vois pas l’intérêt qu’aurait un prêtre à voler le denier du culte, sachant qu’il sert précisément à payer son traitement, auquel il a droit dès lors qu’il est incardiné dans un diocèse, même s’il prend, par exemple une année sabbatique…
Et dans tout ceci on oublie que ces bâtiments édifiés grâce à la générosité des notables bienfaiteurs et qui avaient pour vocation PREMIERE d’accueillir les jeunes sourdes-muettes, ont été “récupérés” par l’Etat dans des conditions bien louches avec un obscur décret qui n’avait pourtant pas grand’valeur. Les sourdes s’en trouvaient donc expulsées et déplacées en banlieue bordelaise alors en rase-campagne, à Gradignan. On a essayé de se battre contre cette spoliation comme en témoigne nombre de coupures de presse des années 50…Et maintenant encore les sourds se battent pour pouvoir en récupérer au moin une partie pour abriter leurs associations ce qui était pourtant la moindre des choses…Belle histoire en effet!…
Je me pose quand même une question (si M. Pilet pouvait y répondre ce serait sympa) : pourquoi le 13ème arrondissement de Paris, dit le “quartier chinois” est plutôt tranquille, depuis des lustres ? Ne pas reconnaître des différences inter-culturelles (indépendamment du niveau social) dans l’éducation et donc la capacité d’intégration (tiens, pourquoi seuls les asiatiques donnent des prénoms français à leurs enfants) est une aberration, voire une stupidité. Ah oui, c’est tellement facile de le reconnaitre pour des européens, des latinos, des asiatiques… Par contre, dès qu’on s’attaque aux noirs et aux arabes (pour parler crûment), oulala, c’est une autre paire de manches !
Y a des tabous; comme ça….
les asiatiques se débrouillent, certains s’en sortent très bien. Mais à ma connaissance, ils ne pleurent pas sur les exactions subies par leurs parents, mais vivent au présent.
Je ne suis pas sûr que la meilleure mesure de l’intégration soit le fait d’être “discret” et de ne pas faire parler de soi…
Cela peut être au contraire le signe qu’une communauté entière vit exclusivement un entre-soi dans lequel on n’est pas sûr que les règles républicaines soient totalement respectées.
Je préfère des critères plus objectifs comme le nombre de mariages mixtes, le nombre de naturalisations, le nombre d’élus locaux ou nationaux, le nombre de responsables dans des associations non communautaires.
Le simple fait de ne pas être ennuyés par telle ou telle communauté, n’informe que sur mon confort personnel et non du degré de proximité que des personnes provenant de tel ou tel pays ont pu noué avec les autochtones.
Effectivement j’ai ma propre définition de l’intégration qui est sujette à caution, et d’une personne à l’autre les critères peuvent varier ; certains n’apprécient guère en l’occurrence le silence relatif des asiatiques qui laissent prospérer des activités parallèles. Je ne vais reprendre point par point votre message mais en termes de mariage mixte, l’immigration d’origine du maghreb et d’Afrique est un échec (cf les livres de Michèle Triabalt, démographe à l’INED). Bref, pour en revenir à ce que je disais précédemment, voici l’extrait d’un rapport du HCI dans le chapitre consacré à l’emploi, faisant suite à un schéma explicite (page 20) : “Il apparaît ainsi clairement, que si les personnes immigrées ou issues de l’immigration rencontrent des difficultés particulières, liées quelquefois à leur niveau de formation, comme aux discriminations dont elles sont victimes, le facteur culturel peut jouer un rôle négatif dans l’intégration. Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/114000211/0000.pdf
Au risque de me répéter, les différences inter-culturelles se voient par exemple au niveau professionnel avec des collègues européens. Alors pour le reste et pour les autres… Mais bon, ce pays continue de partir en vrille : c’est au français de s’adapter aux immigrés, et non à l’inverse.
Le nombre de mariage mixtes (français étranger) augmente régulièrement. Ces derniers ne sont ni plus ni moins durables que les mariages entre deux conjoints français… Ce qui est un souci tant pour les deux types d’union… mais qui relève d’une problématique plus large que l’origine ethnique des conjoints.
Je ne sais pas comment vous analysez les stats des mariages mixtes : occultez-vous volontairement une partie des analyses ? Michèle Tribalat – démographe à l’INED – fait un constat moins optimiste que le vôtre ; lors de votre précédent message j’avais eu la flemme de retranscrire le passage ad hoc de son bouquin mais aujourd’hui Google vient à ma rescousse :
1) http://www.defrancisation.com/mixite-et-metissage-un-leurre-selon-michele-tribalat/ (extrait d’une audition au Sénat)
2) document en PDF : http://eps.revues.org/index3657.html
Et oui : une fois de plus il convient de regarder les origines de chacun même si ce n’est pas politiquement correct…