Sur fond de conflit politique, des incidents ont opposé hier soir des travailleurs “espagnols” d’origine sahraouie à des habitants de Pauillac d’origine marocaine. Ce matin, les médocains ont encore du mal à comprendre les raisons qui ont opposées ces communautés en provenance du Maroc.
Les bagarres qui se sont déroulées dans le quartier de la gare (photo) ont pour origine un conflit qui se déroule à plusieurs milliers de kilomètres du Médoc, avec un territoire dont les habitants réclament leur indépendance, mais que le Maroc revendique.
Le « trouble » aurait pour origine un différend survenu dans l’enceinte de la salle de prière où se rassemblent les nombreux musulmans de la ville. Un des immigrés aurait porté un tee-shirt flanqué de « Sahara Occidental libre ».
Selon Sébastien Hournau, maire de Pauillac, « la provocation viendrait des Sahraouis dans ou aux abords du lieu de culte ». Il explique aussi l’affrontement par l’arrivée d’une « main-d’œuvre clandestine » que des sociétés de prestation en travaux viticoles « font travailler à des tarifs très bas dans les châteaux ».
Selon Ely Abderrahmane Ould Chouaib, représentant de ces immigrés en provenance du Sahara : « ll n’y a plus de travail en Espagne. La situation est devenue très critique. Cela devient difficile pour nourrir nos familles ».
Possédant un passeport espagnol, ces personnes ont donc tout à fait le droit de venir travailler en France, sans que le gouvernement ne puisse s’y opposer. C’est la libre circulation des personnes à l’intérieur des frontières européennes. Le Front national, qui réclame par ailleurs l’abolition du traité de Schengen, risque de nouveau de frôler des records lors des prochaines élections à Pauillac. Aux cantonales de 2011, Jacques Colombier y avait réalisé plus de 41% des suffrages.
C’est chouette la France aujourd’hui !
Ca continue
http://www.sudouest.fr/2012/10/05/pauillac-de-nouveaux-affrontements-entre-les-travailleurs-saisonniers-841106-3.php#xtor=RSS-10521769
Il y en a encore pour croire que l’immigration est une chance pour la France ?
Et si on expulsait tous ces gens au Maroc, Pauillac ne s’en porterait pas plus mal !
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Pauillac (Gironde) : la population, dont des franco-marocains, mettent hors de leur ville des séparatistes sahraouis
Un évènement invraisemblable s’est déroulée pour la première fois sur le territoire national français les 03 et 04 octobre 2012 à Pauillac, une ville de réputation mondiale pour ses vignobles, située à une cinquantaine de kms au Nord de Bordeaux.
En effet, durant deux nuits des Français d’origine marocaine et une centaine d’ouvriers viticoles espagnols, séparatistes sahraouis d’origine, se sont affrontés à Pauillac.
Il est utile de rappeler qu’un nombre important de sahraouis séparatises, du polisario, sont venus d’Espagne au mois de janvier 2012 dans la région pour s’y installer, pour la plupart dans des squats et en qualité de vendangeurs.
Une arrivée en masse dans la région qui s’explique par le manque de travail en Espagne, où la situation est critique tant du point de vue économique mais aussi politique avec la fin des aides financières aux représentations séparatistes sahraouies et la position de l’Espagne sur la question du Sahara marocain.
C’est ainsi, qu’ayant constaté la présence d’une importante communauté d’origine marocaine, fière de ses origines et fortement patriotique, ils ont opté pour la provocation en brandissant de temps à autre des drapeaux sahraouis et à titiller les marocains et les personnes âgées qui fréquentent la salle de prière.
La déflagration a été déclenchée, selon la déclaration du Maire et des témoins, par un séparatiste lorsqu’il s’est présenté vêtu d’un tee-shirt tagué « sahara libre » provoquant ainsi des batailles rangées et des chasse à l’homme dans la ville de Pauillac, notamment sur les quais deux nuits durant.
Selon des témoins, des barres de fer, des sabres, des battes de base-ball et des fusils ont été vus. Des coups de feu ont également été entendus.
Outre l’escadron de gendarmerie mobile, le PSIG de Mérignac, la brigade cynophile, un hélicoptère d’appui et tous les personnels disponibles de la compagnie de Lesparre, ont été mobilisés pour ramener le calme.
Le bilan de ces violences s’établit à d’importants dégâts matériels, des voitures dégradées, des appartements vidés et deux blessés sérieusement
Pour mettre un terme à ces violences et ramener la quiétude à Pauillac, une ville réputée calme, les travailleurs sahraouis séparatistes ont été regroupés par sécurité sur les quais, sous la supervision de la gendarmerie pour être conduits vers Montalivet, une station balnéaires du Médoc et ce, sous haute surveillance de la gendarmerie française, le temps d’être transférés vers l’Espagne.
A noter que l’arrivée massive dans le Sud-Ouest de France de séparatistes sahraouis ayant la nationalité espagnole s’explique par l’installation au préalable d’éléments du polisario dans cette région avec pour objectif d’accueillir un grand nombre d’entre eux venus d’Espagne.
A cet effet, ils se sont convertis en agents recruteurs de main-d’œuvre en créant des sociétés de prestation de services et tissant des liens avec les viticulteurs, agriculteurs et agences d’emploi.
Le représentant de cette nouvelle forme d’esclavagisme n’est autre qu’Ely Abderrahmane Ould Chouaib, qui affiche allègrement son passeport mauritanien ainsi que son titre de séjour espagnol.
Un personnage qui revendique « son militantisme de révolutionnaire pour un Sahara Occidental libre » et son appartenance au mouvement indépendantiste du Front Polisario et qui affirme que « ses amis (du polisario) se tiendront tranquilles (en France), sauf si nous sommes menacés ».
Une déclaration de guerre en quelque sorte.
La France serait-elle ainsi, à travers cette nouvelle forme d’immigration légale, face à une nouvelle menace terroriste quant ont connait les accointances révélées et avérées entre le polisario et AQMI ?
Farid Mnebhi.
Personne ici pour dire que le référendum d’autodétermination du Sahara Occidental, voulu par l’ONU n’a toujours pas été organisé, à cause du refus très ferme du Maroc. La France est membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies… Elle a donc du poids et pourrait pousser aux respect des résolutions 1754,1783,1813,1871 et 2040 qui prévoient l’autodétermination du peuple sarahoui. Mais historiquement, les relations avec notre ami le Roi, passent souvent devant l’application des grands principes.
Il ne faut pas s’étonner que des conflits entre de pauvres bougres puissent surgir de telles situations d’injustice.
Cher Pascal, je croyais que ces jeunes Pauillacais étaient Français. Pourquoi sont ils si intéressés par un problème interne à un pays étranger. Bizarre pour des Médocains de s’intéresser au Sahara, et de se battre pour ça !
Ces jeunes pauillacais sont effectivement français, ils partagent cependant une histoire commune avec ces jeunes espagnols… Une histoire commencée sur un autre continent et dans un autre pays, qui a eu historiquement des liens importants et souvent compliqués aussi bien avec la France qu’avec l’Espagne. On ne demande à personne, au moment où il devient français ou espagnol, d’oublier son histoire et ses racines. La France peut en revanche, du fait de sa position dans la diplomatie internationale, contribuer à ce que les conflits internationaux s’apaisent par la recherche d’une plus grande justice.
Vous êtes formidable : “Ces jeunes pauillacais sont effectivement français, ils partagent cependant une histoire commune avec ces jeunes espagnols”. En gros, c’est un vieux conflit européen. Dommage que votre idéologie vous aveugle.
Ne partageons-nous pas la même histoire coloniale ? Que mon aveuglement ne vous fasse pas perdre la mémoire !
D’abord je suis hostile à la colonisation, qu’elle que soit la provenance. Ensuite, je ne partage rien avec eux.Je suis de race blanche, de culture Gréco-Latine et de religion catholique. je suis 1000 fois plus proche d’un Polonais qui n’a pas ma nationalité, que d’un jeune de Pauillac en provenance du Maroc, mais qui possède les mêmes “papiers” que moi !