Trois personnes issues de la communauté des gens du voyage ont été interpellées mardi après-midi dans le cadre d’une fusillade survenue dans une cour d’école à Parempuyre (Gironde).
Un père de famille, venu attendre sa fille, a été brutalement pris à partie par deux hommes sur le parking situé devant l’école. Le ton est monté, des coups ont été échangés, un couteau et une arme de poing, sortis.
Un voisin qui habite en face de l’école a été témoin de la scène. « Le premier a pris le couteau, lui a ouvert l’oreille, la joue. Son fils, je pense, est arrivé. Il a pris un fusil, il est rentré en courant dans l’école et il a tiré en l’air juste à l’entrée du portail. Tout le monde a hurlé et s’est couché », a-t-il raconté au micro d’Europe 1.
L’homme agressé a alors couru se réfugier dans le hall de l’école. Un de ses deux agresseurs s’est saisi d’un fusil à pompe qu’il avait dans sa voiture. Ainsi armé, il est entré dans la cour de l’école et a fait feu. «Une première fois en l’air, une seconde fois en direction de l’école», selon Philippe Jaegle, substitut du procureur de la République de Bordeaux venu sur place.
Les trois protagonistes de cette rixe, deux âgés d’une cinquantaine d’années et un d’une trentaine d’années, appartiennent aux gens du voyage. Ils font partie des familles sédentarisées à Parempuyre.
Quelle chance nous avons, en Gironde, de pouvoir profiter de cette magnifique “diversité”, à Parempuyre, à Ambarès et Lagrave, à Langon, et autres lieux où l’on apprécie vraiment l’apport culturel et économique de ces populations pittoresques. Au supermarché, quel bonheur de les voir régler le contenu de leur caddie avec un simple document fourni par la mairie, à la CAF, quelle joie de voir ces femmes venir chercher leurs allocations de “parent isolé”, que c’est plaisant pour les agents municipaux de consacrer quelques heures au nettoyage de la merde (au propre comme au figuré)laissée après chaque passage de caravanes. Comme on aime dialoguer avec ces gens quand ils débarquent sur votre champ pour y poser leurs caravanes, voici quelques extraits d’échanges particulièrement instructifs:
Bazas, lac de la Prade, des gens du voyage pêchent le carnassier avant l’ouverture. Intervention d’un pêcheur du crû: “Bonjour messieurs, vous savez que vous n’avez pas le droit de pêcher” réponse des GDV: ” Ta gueule, occupe-toi de tes affaires ou on te fout à l’eau”.
Saint-Macaire, site des grottes il y a quelques années: Un quidam de la mairie “Bonjour messieurs, vous ne pouvez pas entrer ici, c’est interdit à la circulation et il faut respecter la propriété d’autrui” réponse des GDV: “C’est qui autrui, nous on est chez nous partout” etc….
Oui, vraiment nous avons de la chance en Gironde. Et merci qui?
Celtibère vous êtes raciste et vous stigmatisez (la totale) : honte à vous. VOus serez traduit devant la Cour Européenne des droits de l’Homme ou plutôt des droits des soit-disantes minorités.
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