Dix ans après avoir tué Marie Trintignant et un mois avant la sortie de son album (hasard du calendrier ?), l’icône de la gauche Bertrand Cantat sort de son silence dans un entretien aux Inrockuptibles.
Ancien leader du groupe Noir Désir, le bordelais qui est le beau-frère du ministre Cécile Duflot, évoque pour la première fois la mort de Marie Trintignant et le suicide de son épouse, Kristina Rady.
Revenant sur la nuit du drame, il avoue « n’avoir rien compris à ce que s’était passé dans l’action », ajoutant : « Je ne me souviens plus dans quel état on était – et pas seulement émotionnellement ». Le chanteur évoque également le suicide de son épouse et mère de ses deux enfants Kristina Rady, en 2010. Le parquet de Bordeaux a d’ailleurs indiqué la semaine dernière qu’il allait faire auditionner un ancien compagnon de Kristina Rady, qui estime que la jeune femme a pu en arriver là après des violences conjugales.
Mais cette sortie médiatique suscite de nombreuses critiques comme celles du chroniqueur Franz-Olivier Giesbert : « Il faudrait qu’on le plaigne et il y en a pour tomber dans le panneau. Ce n’est pas là une histoire de pardon ou de rédemption, non, c’est l’histoire d’un assassin narcissique, as de l’auto-apitoiement, qui a toujours été dans le camp du bien et qui continue à s’aimer, sous le regard énamouré de ses fans (…) Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’il vaut mieux faire partie de la gauche alternative quand on a massacré sa femme, mais force est de constater que Bertrand Cantat bénéficie d’une incroyable mansuétude. C’est normal. Il a la carte, comme on dit. La carte des bien-pensants ».
Je ne suis pas un fan inconditionnel de Gisbert, loin s’ en faut ….
Mais là, j’ approuve ,sans réserve, ce qu’ il a écrit !
Quelle macabre et degueulasse auto promotion d’un album. Son ego, toujours son ego. Hors de son nombril point de salut!? Les deux frangins sont bien unis pour salir l’image de la France.
“En bien ou en mal, l’essentiel c’est qu’on en parle.”
Ce type et ses détracteurs ne vivent que parce qu’on parle d’eux, et la polémique ne leur fait que de la pub, en provoquant des débats pseudo-moraux entre les tenants du pardon et de la rédemption et ceux qui tiennent à une certaine dignité. L’interview des Inrock était faite pour ça, merci à FOG de bien tomber le panneau.
Elle est morte, je ne regardais pas ses films. Il chante des conneries, je ne l’écoute pas. FOG hurle, je m’en fous.
Ca ne m’intéresse pas. Fermez le ban.
Tout cela est indécent.
Nous vivons une inversion des valeurs. Les victimes sont au mieux oubliées.
Comment peut-on se présenter au public après avoir assasiné sa femme?
Comment peut-on se représenter aux élections après avoir été condamné pour avoir volé (pour le parti!) l’argent public?
Des minables.
Que ne dirait-on s’il n’avait rien dit !
Grotesques toutes ces condamnations DE biens pensants qui font du tapage juste parce que la victime, je pense toujours à elle, était connue. Pauvres gens !
Quant à l’Olivier c’est vraiment méprisable de la part d’un type sensé réfléchir un peu plus loin que ses frisettes…