Le jour où le gouvernement communiquait sur la date des prochaines élections municipales (23 et 30 mars 2014), le candidat socialiste Vincent Feltesse en a profité pour attaquer le maire actuel, l’UMP Alain Juppé.

Pour le diplômé d’école de commerce HEC et président de la CUB, la ville de Bordeaux est une ville qui « exclut » : « C’est une ville qui a exclu un certain nombre d’activités économiques, un certain nombre d’habitants, un certain nombre de quartiers », pointant les différences entre les quartiers  périphériques, et ceux du centre-ville (qui votent pourtant majoritairement socialistes aux élections nationales).

Sa candidature peinant à décoller dans les sondages, Vincent Feltesse a donc décidé d’être plus offensif vis à vis d’Alain Juppé, grand favori à sa succession. Selon des documents de campagne distribués par le candidat, le socialiste dénonce des loyers qui auraient augmenté de 50% à Bordeaux depuis 2000, et des prix d’achat dans l’ancien qui auraient été multipliés par 3,5.

Il a par ailleurs nommé lundi Emmanuelle Fourneyron, (diplômée d’HEC et responsable régionale de la Mutualité Française), pour diriger sa campagne.