Nicolas de Tavernost, président des Girondins de Bordeaux et de la chaine de télévision M6 (actionnaire majoritaire du club bordelais), a menacé dimanche soir après le match contre Lyon (1-1), de vendre le club du port de la lune. « C’est un constat et non une menace. Nous faisons des efforts importants avec une règle de gestion totalement transparente et des capitaux dont on sait d’où ils viennent. Nous avons accompagné le club des Girondins depuis 1999 à la demande du président Jean-Louis Triaud. Il est évident que si nous avions des signes négatifs qui continuent à perdurer comme cette taxe à 75%, notre investissement dans le football serait à reconsidérer ».
« Pour notre club, cette taxe est évaluée à 6 millions d’euros qui manqueront cruellement en financement pour les Girondins. C’est un mauvais signe envoyé aux investisseurs industriels, professionnels que nous sommes », a poursuivi l’actionnaire. L’Union des clubs professionnels français (UCPF) tiendra une assemblée générale extraordinaire jeudi pour fixer la conduite à venir quant à cette taxe décriée par les milieux sportifs. Cette sortie médiatique est donc une manière de maintenir la pression sur le gouvernement afin qu’il modifie son projet de loi.
Selon le gouvernement, la taxe concernerait au total environ 470 entreprises et 1.000 dirigeants ou salariés. Le rendement attendu serait de 210 millions d’euros par an. Selon la Ligue de football professionnel, elle va toucher 13 clubs de Ligue 1 pour un montant global d’environ 44 millions d’euros.
Ancien élève du lycée Saint-Joseph de Tivoli, Nicolas de Tavernost est président du directoire de Métropole Télévisions (M6), membre de la direction de RTL Group, membre du conseil de surveillance de la SA Ediradio RTL, membre du comité de gestion de Bertelsmann (la maison mère de M6 et RTL), administrateur de la chaîne espagnole Antena 3, administrateur de Natixis et patron du club de foot des Girondins de Bordeaux.
Le gouvernement est en train de piller le pays. Que fait-il de l’argent pris au peuple?
Rien pour l’avenir du pays: il n’assure plus la sécurité des frontières, il mine l’économie, et nous ridiculise devant le mone entier.
Il est temps d’en finir.
Qu’il le vende ! De toute façon, il faut tout reprendre à zéro !
Mon petit doigt me dit que les bordelais vont morfler après les municipales : PV de stationnement, taxe d’habitation ou taxe foncière vont devoir financer le tout beau tout neuf nouveau stade.