Le 24 juillet dernier, au lendemain de l’adoption de la loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, 93 sénateurs UMP ont déposé une saisine du Conseil constitutionnel. Ils s’opposent à la suppression de la notion de « détresse » justifiant le recours à un avortement.
Pour les sénateurs UMP, dont le local de l’étape, Gérard César, « la loi n’admet qu’il soit porté atteinte au principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie qu’en cas de nécessité et selon les conditions et limitations qu’elle définit ». Ce faisant, « cela justifie que l’avortement demeure aujourd’hui légalement interdit hors les cas prévus par la loi Veil ».
Il n’en fallait pas plus pour que les féministes du Planning familial s’activent. Dans une lettre ouverte au sénateur de Gironde, l’association, dont la trésorière est également l’un des responsables locaux du NPA (Monique Nicolas), demande à Gérard César « de clarifier sa position concernant le droit à l’IVG en France et la mise en œuvre d’une égalité réelle entre les femmes et les hommes ».
Le planning familial reproche au sénateur de l’UMP (photo) « de remettre de fait en cause le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps » ajoutant « qu’aucune femme ne doit avoir à se justifier de ses choix, quels qu’ils soient ».
“aucune femme ne doit avoir à se justifier de ses choix, quels qu’ils soient”…
Autrement dit et plutôt que d’avorter d’une façon parfois pénible, pourquoi pour ces femmes ne pas choisir tout simplement de mettre les bébés au congélateur?
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il faudrait que les ames bien pensantes retirent leur nez des culottes des femmes; ils n’ont pas à savoir ce qui s’y passe.