Le mercredi 20 mai, la Manif pour Tous organisait à l’Athénée municipal un débat sur la Gestation pour Autrui (GPA). Devant une salle comble, sa présidente Ludovine de La Rochère a mis en garde « contre les risques d’exploitation des femmes et de marchandisation de l’enfant ».
La soumission de la France aux normes européennes était également au cœur du débat. En effet, il y a quelques jours, le tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a choisi de se conformer aux recommandations européennes. Les juges ont donné raison à trois familles d’enfants nés d’une gestation par autrui (GPA) à l’étranger et dont l’inscription sur les registres d’état civil des actes de naissance avait été refusée par le parquet (En 2011, la Cour de cassation avait décidé que les enfants nés de GPA à l’étranger ne pouvaient être inscrits sur les registres d’état civil français).
Avocate au barreau de Versailles, Adeline le Gouvello co-animait la réunion publique. Dans une interview, celle-ci explique l’enjeu éthique fondamental posé par les arrêts concernant la transcription des actes de naissance des enfants nés par GPA à l’étranger. Elle détaille l’impact que pourrait avoir cette décision, notamment pour les mères porteuses des pays en développement.
Quand la tète est pourrie, il n’ y a plus grand chose à faire, à part peut être se suicider ” tète haute et mains propres …….
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L’intitulé de la banderole est parfait et peut parler au grand public !
Je conçois que cette personne soit juriste, mais elle l’est dans des secteurs tels que le droit de la propriété intellectuelle, droits des NTIC, droit civil, et secteur de l’enfance. Elle n’est donc pas juriste constitutionnaliste, elle n’est pas pas tout à fait indiquer pour avoir un avis infaillibe sur le sujet. Il est vrai que dans le passée, il y a eu l’abrogation du divorce, mais il est important de rappeler le contexte, le divorce a été abroger sous Louis XVIII par la loi du 8 mai 1816, et a été re-instaurer le 27 Juillet 1884. Elle parle d’une période qui est révolu, soyons clair. Aujourd’hui, aucuns politiques ne prendraient le risque de revenir sur le divorce, en justifiant un droit accordé aux français. Il est clair que de toutes manières des saisines seront déposer par la gauche auprès du conseil constitutionnel si la droite tenterait de revenir sur “le mariage pour tous”. La stratégie avançait par cette juriste sera loin d’être gagner aussi facilement qu’elle le souligne.