L’actuel président de la région Aquitaine et de l’association des régions de France (ARF) a remporté, en février 2015, la primaire organisée par le Parti socialiste pour désigner son candidat à la présidence de la future grande région (Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes).
Une candidature d’Alain Rousset serait cependant une flagrante violation des statuts internes du PS, comme le stipule l’article 1.4.3. du règlement annexé aux statuts : « Le nombre de présidences d’exécutifs successifs (président de Conseil régional, président de Conseil général, président d’établissement public de coopération intercommunale, maire) est limité à trois, soit dix-huit ans maximum ».
Celui qui est également député de la 7ème circonscription de la Gironde n’est pas le seul président de région qui souhaite briguer un nouveau mandat, malgré la règle édité par son propre parti. Jean-Paul Huchon (Ile de France) et Jean-Jack Queyranne (Rhône-Alpes-Auvergne), sont également dans ce cas de figure.
Alain Rousset a déjà réagi à cette polémique il y a quelques mois, la trouvant « ridicule ». « Le problème, ce n’est pas le cumul des mandats, c’est la compétence qu’a la classe politique pour ne pas être dirigée par les administrations ou par les lobbies », s’est défendu le président conseil régional, malgré les grincements de dents au sein du Parti socialiste.
Elu président du conseil régional d’Aquitaine le 20 mars 1998, Alain Rousset est réélu le 28 mars 2004, ainsi que le 22 mars 2010 pour son troisième mandat. Si le Parti socialiste n’applique pas ses propres statuts, il partira favori pour sa réélection en décembre 2015.
Dernières réactions