Il s’appelle Jean-Louis David. Comme le coiffeur. La comparaison ne s’arrête pas là. Il fait également se dresser les cheveux sur la tête. Pas celle de ses clients, mais celle ses administrés. Pas avec ses ciseaux, mais avec sa prose. Ce Jean-Louis là est conseiller municipal de Bordeaux. Maire de quartier. Homme lige d’Alain Juppé. Toujours dans son ombre. Un peu comme Rantanplan suivant Joe Dalton. On le croise parfois dans les rues de Bordeaux. Avec son sourire du Ravi de la Crèche.
La semaine dernière, il a gratifié certains Bordelais d’une petite lettre. Pour leur annoncer que le stationnement de leur voiture sera désormais payant. La ritournelle est connue. A bas la voiture ! Sus aux automobilistes ! Un seul but : leur rendre la vie infernale. Par soucis du bien-être ? Non ! Par idéologie. Les Bordelais vont donc devoir payer. Encore et toujours. « Chez ces gens là, Monsieur, on ne réfléchit pas, on compte », aurait chanté Jacques Brel. Ils ont besoin d’argent. Ils augmentent les taxes et les impôts. Directs et indirects.
Mais le plus grave n’est pas là. Il est ailleurs. Dans leur cynisme. Leur impudence n’a d’égale que leur condescendance. Le Rantanplan local annonce aux Bordelais qu’ils devront désormais mettre la main à la poche pour laisser leur voiture dans la rue. De 165 euros à 313 euros par an selon la formule choisie pour le stationnement résidentiel. Une seule voiture par foyer. La Chine communiste a inventé la politique de l’enfant unique. Le gang juppéiste celle de la voiture unique. Et que doit faire le cochon de payant ? Le remercier. Car s’il reçoit ce nouveau coup de matraque fiscal, c’est pour son bien. Merci Jean-Louis David ! La plèbe inculte n’avait pas compris. Faire payer les Bordelais, pendant que le maire gare sa voiture gratuitement dans son garage, permet « d’éliminer les voitures ventouses, d’améliorer le taux de rotation des véhicules et par conséquent de faciliter le stationnement des riverains. »
S’il assomme un peu plus les Bordelais, c’est parce que ceux-ci lui ont demandé : « Des habitants de votre quartier m’ont adressé de nombreuses doléances concernant les difficultés qu’ils rencontrent pour stationner à proximité de leur domicile. » Pitié, faîtes-nous payer ! Horodateurs ! Pervenches ! Contraventions ! Fourrière ! Tout cela manque à notre bonheur. Jean-Louis salue les Bordelais, « en espérant que cette nouvelle mesure simplifiera vos déplacements et votre stationnement ». Il aurait pu ajouter : « Et n’oubliez pas Serge Lama : je suis cocu, mais content ! ».
Il y quelques années, le talentueux Jacques Faizant faisait dire à François Mitterrand, dans un de ses dessins, à propos d’Yvette Roudy, son ministre des droits de la femme : « Cette Yvette, elle me ferait devenir misogyne… si je ne l’étais pas déjà ». Ce Jean-Louis David me ferait mépriser Alain Juppé et me dégouterait à jamais de voter pour lui…. si ce n’était pas déjà le cas.
Tribune Libre de Thierry Breton pour Infos-Bordeaux
Ce racket permanent est insupportable. Il faut qu’il coûte sa place à Juppé dans sa course aux primaires avant de le chasser de la mairie aux prochaines élections municipales. Que chaque Bordelais écrive à Jean-Louis David pour faire connaître son mécontentement.
De toute façon la mairie de Bordeaux pratique le racket. Regardez les impôts locaux reçus il y a une semaine ! Encore une augmentation ! Juppé et les impôts, une longue histoire d’amour…
Ça vous mate bande de fainéants ! Le bien être c’est ne plus avoir un con d’automobiliste qui squatte le trottoir ! C’est pouvoir marcher sans avoir peur de se faire écraser par un connard de droite qui ne pense qu’à sa gueule !