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Bordeaux : Karfa Diallo renonce à la nationalité française

karfa-dialloAncien candidat aux municipales de Bordeaux (2001), et par ailleurs adepte du culte vaudou, Karfa Diallo multiplie depuis plusieurs années les actions en faveur d’une reconnaissance officielle de la « traite négrière ». Longtemps proche du Parti socialiste, ce dernier vient d’annoncer qu’il « renonce à la nationalité française ».

Dans un article publié sur son profil Facebook, il explique sa décision : « A l’heure où une certaine France veut bâillonner l’identité et la citoyenneté, ma peine est immense. Cette trahison menée par ceux qui ont pour mission de faire progresser et de défendre la société française m’est insupportable. Je rends ma nationalité française. J’appelle tous ceux, qui comme moi, pensent que le gouvernement actuel nous fait honte, de tourner le dos à cette conception nationaliste, inefficace et rétrograde. J’en appelle à une insurrection de la nationalité ».

Il est trop tôt pour savoir si cette annonce risque de créer des vocations, mais il faut noter la surprenante réaction du délégué de Gironde du Défenseur des droits, Joël Guérin, qui « applaudit son courage » !

joel-guérin

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3 Comments

  1. Mais quelle bonne idée ! Va t-il retourner définitivement au Sénégal ?

  2. Jean-Paul Saint-Marc

    Une insurrection de la nationalité, d’accord mais ce ne sera pas celle que vous attendez !
    Quand on nous raconte que la France a toujours été un pays d’immigration.
    Chiffres du recensement de 1851.
    Environ 36 millions d’habitants, 13500 naturalisés (0,04%) et 379 mille étrangers (1,06%) !
    Vous avez dit toujours !
    Et en plus cette époque a vu des bouleversements politiques en Europe, Belgique, Allemagne, Italie, etc. ayant suscité l’immigration…

    • Historiquement incorrect (Jean SEVILLIA):
      “La France de Saint-Louis compte 20 millions d’habitants, celle de Louis XIV, 25 millions. Les apports étrangers, démographiquement parlant, sont dérisoires. S’ils pèsent dans notre histoire, et d’un poids majeur, c’est qu’il touchent les élites : reines de France, ministres, grands personnages, religieux, artistes, écrivains, musiciens et savants. Mais du Moyen-Age à la Renaissance, de l’Ancien Régime à la Révolution, du Premier Empire à la Monarchie de Juillet, c’est-à-dire pendant les neuf s dixièmes de l’existence historique de la France, la base populaire du pays reste identique, dabs une société où les seules migrations sont intérieures, des campagnes vers les villes.
      Le peuple français est sédentaire, parce qu’il a toujours été un peuple de petits propriétaires, même au Moyen-Age où, contrairement à une idée reçue, les serfs formaient une minorité. C’est pourquoi, au XIXème siècle, alors que l’Europe connait des migrations de grande ampleur (à l’origine du peuplement des Etats-Unis), la France ne participe pas au mouvement. En revanche, le pays subit une baisse démographique, fruit de la saignée des guerres Napoléoniennes, mais aussi de comportements malthusiens en matière de natalité repérés dès le XVIIIème siècle.
      C’est dans ce contexte que s’amorce un courant d’immigration. Alors que l’on comptait 70 000 étrangers avant la Révolution, ils sont 381 000 au recensement de 1851. Leur nombre augment ensuite rapidement : 1 million en 1881. C’est une immigration de voisinage : des Belges s’installent dans le nord de la France, des Italiens dans le Sud-Est, des Espagnols dans le Sud-Ouest. Mais ce sont le plus souvent de jeunes travailleurs, célibataires ou ayant laissé leur famille, qui viennent se constituer un pécule, puis repartent chez eux.
      Après la Grande Guerre, le vide démographique provoqué par le nombre de tués et d’invalides et les besoins de la reconstruction se traduisent par une deuxième vague d’immigration. En 1931, pour une population d’environ 38 millions d’habitants, on compte 2,8 millions d’étrangers, mais la proportion de retours au pays natal reste forte. Le chiffre décroît avec la crise des années 1930 et la seconde guerre mondiale.
      Depuis la fin du XIXème siècle, toutefois, ceux des étrangers qui sont devenus français se sont assimilés par le biais de l’école, du service militaire, du travail ou même de la guerre. D’après Jacques DUPAQUIER, leur apport global à la population (incluant la somme des étrangers et des descendants d’étrangers naturalisés) est passé de 2 millions en 1914 à 4 millions en 1950.
      A partir de 1956, l’expansion économique des Trente Glorieuses déclenche une troisième vague d’immigrants. Il s’agit toujours d’une immigration de travail : gardant leur nationalité, les étrangers se fixent pour objectif des rentrer un jour chez eux. En 1976, ils sont 3,7 millions (7% de la population).”
      Vous avez tellement raison Jean-Paul. Le politiquement correct veut nous faire avaler n’importe quoi.
      La France a des racines et une culture. Il est normal de les défendre.
      Au passage et même si ce n’est pas grand chose, j’adresse mon soutien à tous les participants de la manifestation anti migrants à Calais et surtout au Général Christian PIQUEMAL arrêté pas les valets de la collaboration.

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