A l’occasion du dernier conseil municipal de Bordeaux, Alain Juppé a annoncé que le futur pont Jean-Jacques-Bosc porterait le nom de Simone Veil.

Sur Twitter, le maire de Bordeaux déclarait ce matin : « En accord avec sa famille, je propose que le futur pont de Bordeaux reliant nos deux rives porte son nom ».

La construction de l’ouvrage devrait débuter en septembre 2017 pour une mise en service prévue pour l’été 2020. Le franchissement de la Garonne, de 550 mètres de long et de 44 mètres de large, reliera les boulevards au sud de Bordeaux à la rive droite, en pleine zone Euratlantique.

Depuis plusieurs jours, les autorités multiplient les annoncent en ce sens. Déjà, à l’occasion de la cérémonie d’obsèques officielle de Simone Veil, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Louis Nembrini, vice-président délégué à l’éducation et aux lycées, avaient proposé que l’un des deux nouveaux lycées du département porte son nom.

Simone Veil restera comme celle qui a mis en œuvre la loi légalisant l’avortement en 1975. En 2016, plus de 210 000 avortements ont été effectués en France. Dans le même temps 785 000 naissances ont eu lieu.

Si la mémoire de cette dernière a été saluée par une large majorité de la classe politique et journalistique, plusieurs personnalités catholiques ont tenu a rappelé la position de l’Église. Ainsi, l’évêque de Bayonne a twitté : « Je prie pour Simone Veil, car “l’avortement n’est pas un moindre mal, c’est le mal absolu, le meurtre d’une vie innocente” (Pape François) ».

Photo : Simone Veil en 2013 lors d’une manifestation contre le « mariage » homosexuel.