«La reprise amorcée depuis le début 2015 sur le marché continue de croître» affirment les notaires de France à l’occasion de leur conférence de presse sur le bilan et les perspectives de l’activité.
Selon les bases notariales, le volume de ventes de logements anciens sur les douze derniers mois est estimé à 952 000 à fin septembre 2017, en hausse de 15,5% sur un an. La progression est de 15,1% sur un an en Ile-de-France (181 900 ventes) et de 15,6% en province (770 100 ventes). La semaine dernière, les professionnels de la Fnaim projetaient 986.000 ventes pour cette année 2017, atteignant presque le million de transactions.
Les taux d’intérêts attractifs, le succès des dispositifs Pinel et PTZ, l’embellie économique et le retour de la confiance expliquent en grande partie cet engouement pour la pierre.
Dans le détail, la tendance est orientée à la hausse dans les villes de province de plus de 150 000 habitants. La palme revenant à Bordeaux (+12, 1%) à 3 590 €/m2 en moyenne devant Lyon (3560 €/m2) et Nantes (2710 €/m2) qui progressent de 6 %. Plus en retrait, Marseille, Nice, Montpellier, Rennes, Strasbourg, Toulouse ou encore Angers enregistrent des valeurs en hausse entre 2 % et 5%. Seules Dijon, le Havre et Saint-Étienne subissent une légère baisse des prix sur un an.
En 2016, Bordeaux était déjà la ville où le m2 avait le plus augmenté, +15% sur un an, et +23% sur cinq ans.
En dix ans le classement des villes de province les plus chères a été chamboulé. Bordeaux est ainsi passé du septième rang au premier.
Le port de la lune est cependant distancé dans le classement des prix médian des maisons anciennes : septième avec 300 000 euros, bien moins qu’à Nice (465 000) et nettement plus qu’à Lille (183 000). Mais l’évolution à Bordeaux est là aussi importante : +10% par rapport à l’an dernier !
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