Des heurts ont opposé aujourd’hui en fin d’après-midi à Bordeaux plusieurs dizaines de manifestants et les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes à l’issue de deux manifestations, dont celle des “gilets jaunes”, qui ont rassemblé plus de 3000 personnes, a constaté l’AFP.
Les accrochages sont intervenus alors qu’une partie des manifestants tentait de s’approcher de l’Hôtel de Ville dont le périmètre était bouclé par des cordons de CRS. Plusieurs dizaines de protestataires, dont certains portaient des gilets jaunes, et les forces de l’ordre ont échangé de façon sporadique pendant plus d’une heure jets de divers projectiles et gaz lacrymogènes. Sept personnes ont été blessées, l’une d’elles grièvement à la main.
Ces accrochages sont survenus alors que la manifestation des “gilets jaunes”, partie des quais de Garonne, convergeait avec la manifestation “contre le chômage et la précarité” à l’appel de diverses organisations dont la CGT.
A la tombée de la nuit, le cortège syndical s’était éloigné de l’Hôtel de Ville et l’essentiel des “gilets jaunes” s’était dispersé dans les rues adjacentes. Un face-à-face tendu persistait à quelques dizaines de mètres de la mairie, un cordon de CRS faisant face à quelques dizaines de manifestants d’extrême-gauche.
D’après un communiqué de la préfecture ce samedi soir, « 2000 manifestants ont essayé à plusieurs reprises de pénétrer dans la mairie de Bordeaux depuis le début de l’après-midi. Quelques individus ont été interceptés au moment où ils franchissaient les portes du bâtiment ».
Pour le préfet Didier Lallement, « une telle attaque contre un bâtiment représentant une institution publique ne s’était pas produite depuis plusieurs décennies à Bordeaux. Il est temps que tout le monde retrouve son calme et voit que derrière les manifestants se trouvent des casseurs décidés à détruire ».
Beaucoup de manifestants reprochent à la police d’avoir inutilement gazé les manifestants qui étaient pour la plupart pacifiques. Un homme a eu la bouche arraché par un tir de flash ball (photo).
Pluie de grenades lacrymogènes devant la mairie à Bordeaux sur les #GiletsJaunes rassemblés pacifiquement. #1erDecembre pic.twitter.com/2o1gFYIsUv
— Clément Agostini (@ClementAgostini) December 1, 2018
Situation tendu à #Bordeaux Place Pey-Berland.#1decembre2018 #Bordeauxcentre #giletsjaunes @sudouest @F3Aquitaine @afpfr pic.twitter.com/q8dlm19jYf
— Nicolas Duffaure Photographies (@NicolasDuffaure) December 1, 2018
Casser pour casser… Depuis le temps que CGT & C° veulent un nouveau Mai 68…
1)je rappelle que chaque début décembre la CGT, et d’autres organisations, appelle à une manifestation contre la précarité et le chômage.
2)pour avoir personnellement participé à celle du 1/12/2018 à Bordeaux, j’affirme que les personnes présentes à celle-ci n’ont pas participé aux échauffourées.
3)je précise aussi que le cortège syndical s’est terminé à 17 h devant le grand théâtre amputé au 2/3 à cause de la cohue place Pey Berland,les personnes s’étant dispersées dans les rues adjacentes.
ALORS SVP PAS D’AMALGAME CGT/CASSEURS