Il y a quelques jours, en plein débat sur le voile, le président Emmanuel Macron appelait à être “intraitable avec le communautarisme“. Un grand nombre d’hommes politiques ont également multiplié les déclarations rejetant le communautarisme, à l’instar de Rachid Dati qui déclarait dimanche 10 novembre « le communautarisme, c’est ce qui fracture notre destin commun ».
Pourtant, l’Union des étudiants juifs de France était reçue en grande pompe au sein de la mairie de Bordeaux, en présence du maire Nicolas Florian, des conseillers municipaux Erick Aouizerate, Arielle Piazza, Marik Fetouh et Anne Brézillon, ainsi qu’Albert Roche (président local du Crif).
Djordje Kuzmanovic, qui a été conseillé aux affaires internationales de Jean-Luc Mélenchon, définissait l’UEJF comme « une organisation communautariste qui défend les intérêts du Likoud et la ligne dure israélienne en politique étrangère ».
Largement subventionnée par les pouvoirs publics, l’Union des étudiants juifs de France a pour principal but de « faciliter l’intégration des étudiants juifs » et de « défendre le droit à l’existence de l’Etat d’Israël (…) qui passe aujourd’hui par une action pour une meilleure connaissance de l’Histoire, de l’actualité et de la culture israélienne ».
A Bordeaux, le mouvement est présidé par Alexandra Senigou.
L'UEJF est une organisation communautariste qui défend les intérêts du Likoud et la ligne dure israélienne en politique étrangère.
Pareillement innaceptable.— Georges Kuzmanovic (@Vukuzman) May 16, 2018
place Rohan, ce début de dimanche après-midi:
Une nuée de post miglands scandant: lislam, ci la fronce… (comvouzémoi, ci la rébiblique)
quelle horreur!