Le professeur d’histoire décapité vendredi par un immigré Tchétchène de 18 ans (Abdoulakh Anzorov), près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), était visé depuis la semaine dernière par la plainte d’un parent d’élève, indigné qu’il ait montré des caricatures de Mahomet à sa classe.
L’homme à l’origine de la cabale, Brahim Chnima, est entendu par les enquêteurs pour avoir notamment diffusé sur les réseaux sociaux plusieurs messages d’appel à un mouvement de protestation contre Samuel Paty, l’enseignant décapité. À plusieurs reprises, le père de famille avait insulté l’enseignant de « voyou » après que ce dernier a diffusé des caricatures de Mahomet pendant un cours dans la classe de quatrième de sa fille.
Il avait diffusé son identité et son adresse sur les réseaux sociaux, et avait lancé un appel à la dénonciation aux islamistes du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France). Selon le journal Europe 1, “la demi-sœur de Brahim Chnina, auteur de la vidéo contre Samuel Paty, est partie en zone irako-syrienne en 2014” !
Brahim Chnima, actuellement en garde à vue, est « ami » sur Facebook avec deux membres influents de la communauté musulmane de Bordeaux. Le premier est Habib Mazhouda, un des cadres de la Fédération Musulmane de la Gironde dirigée par Tareq Oubrou et proche des Frères musulmans. Le deuxième est également connu pour sa proximité avec les milieux radicaux. Il s’agit de l’imam de Libourne, Saïd Maddaha (voir notre article).
Il y a quelque chose de profondément incohérent et gênant dans l’attitude des responsables de l’Education nationale.Ils affirment haut et fort leur apparente hostilité à l’idéologie islamiste (fondée sur la haine vindicative de la France des Lumières,de l’Etat laïc et de nombreuses communautés humaines)tout en fermant systématiquement les yeux sur le comportement des tenants de cet islam politique dans les faits,au nom du sacro-saint dogme du « pas de vague ».La dernière victime à avoir fait les frais de cette ambiguïté,de cet accommodement déraisonnable s’appelle Samuel Paty,professeur estimé de tous,impliqué dans l’exercice de son métier à haut risque.Quand est-ce que l’attitude duplice et complaisante des autorités de l’Etat français va cesser ?Pourquoi les responsables de cet établissement scolaire (collège du Bois-d’Aulne de Conflans)n’ont-ils pas fait un signalement au procureur de la République face au déferlement de haine colporté par ces voyous,par ces vauriens jamais inquiétés ?Il est encore temps de se ressaisir contre la banalisation de la soumission à l’abjection.