Le bordelais Nicolas Florian a confié au journal Le Monde qu’il serait bien candidat aux élections régionales en Nouvelle-Aquitaine. Si la commission d’investiture des Républicains doit encore se prononcer officiellement le 17 février, l’ancien maire devrait porter les couleurs du parti lors de ce scrutin.
La tâche ne sera pas facile pour celui qui a fait perdre la ville de Bordeaux à la droite. En effet, pour prendre la succession du socialiste Alain Rousset, Nicolas Florian devra d’abord être présent au second tour dans une région où son parti est en voie de marginalisation.
Il devra faire face au président de la Région Aquitaine depuis 1998 et de la Nouvelle-Aquitaine – née de la fusion avec le Poitou-Charentes et le Limousin – depuis 2016, Alain Rousset, qui a fait savoir qu’il briguera un nouveau mandat.
Il devra ensuite affronter l’écologiste Nicolas Thierry, actuel vice-président en charge de la biodiversité. Encouragé par les résultats des municipales à Bordeaux et à Poitiers, ce dernier se présente volontiers comme « potentiel futur président » du conseil régional, persuadé d’avoir une carte à jouer.
Enfin, il aura sur sa route la conseillère régionale du Rassemblement national, Edwige Diaz. Agée de 33 ans, cette dernière était candidate aux élections municipales de Saint Savin (43,80% des suffrages) et aux élections législatives de 2017 en Gironde (43% au second tour).
Aux dernières élections régionales de 2015, la liste socialiste conduite par Alain Rousset était sortie en tête avec 30,4%, devant la liste LR-UDI-MoDem conduite par Virginie Calmels (27,2%) et celle du Front national (23,2%). Les Verts emmenés par Françoise Coutant n’ayant pu faire mieux que 5,6%.
Natif de Marmande, Nicolas Florian adhère au RPR pendant ses études à la faculté de droit de Bordeaux. Titulaire d’une maîtrise en droit des affaires, il se destine initialement à une carrière d’avocat. Il devient finalement, à 23 ans, assistant parlementaire du député RPR Jean-Claude Barran, de la troisième circonscription de la Gironde. De 2008 à 2013, il est chargé de communication puis secrétaire général du groupe Pichet, société de promotion immobilière.
L’ancien secrétariat départemental de la Gironde des Républicains de 2002 à 2018 est un habitué des défaites électorales (aux législatives en 2012 et en 2017 contre Michèle Delaunay et Dominique David, et aux municipales en 2020 face à Pierre Hurmic). D’un profil centriste, voir proche de la gauche, il lui sera très difficile d’atteindre le score de Virginie Calmels en 2015.
Tous les ans la Nouvelle Aquitaine est en alerte inondations avec des millions d’euros de dégâts, et la situation se dégrade d’année en année parce que la région finance la destruction des retenues en amont qui ralentissaient le flux et protégeaient les villes ! Et dans 4 mois nous serons en alerte sécheresse.
Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines … ) alors qu’avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l’énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique ! Même les castors savent que pour avoir une continuité écologique sur les cours d’eau l’été il faut retenir l’eau l’hiver dans les bassins versants …
Nous sommes victimes d’une application trop simpliste et très zélée de la continuité écologique des cours d’eau, une sorte d’hystérie collective des élus de la région qui financent les destructions quant au contraire il faudrait construire ! La région vient de débloquer 4 millions pour financer à 100% la destruction de retenue : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/transition-energetique-et-ecologique/continuites-ecologiques-dans-les-cours-deau
Si on avait DEUX fois plus de précipitations on aurait DEUX fois plus d’inondations mais toujours pas assez d’eau l’été …
https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/secheresse-en-ete-et-inondations-en-hiver-6961739