A la veille d’une nouvelle mobilisation à Bordeaux contre le pass sanitaire (samedi 31 juillet à 14h00 Place de la Bourse), Infos-Bordeaux a souhaité interviewer un des organisateurs de cette manifestation afin de mieux comprendre les motivations des opposants à cette mesure très controversée
Infos-Bordeaux : Pourquoi manifestez-vous ?
Avant tout pour dénoncer la peur totalement irrationnelle instillée par le gouvernement au sein de la population depuis le mois de mars 2020 et la disproportion des mesures prises avec la gravité de l’épidémie. Celles-ci sont dictées uniquement par des impératifs politiques et technocratiques et non par des raisons médicales et sanitaires. Mais également pour dénoncer les mensonges, les contradictions et les volte-face permanents du gouvernement et du chef de l’Etat. Je manifeste parce qu’il faut retrouver la raison et mettre fin au délire collectif dans lequel les autorités nous ont enfermés.
Mais la maladie est pourtant là ?
A ce jour, la maladie a tué moins 0,17% de la population vivant en France. Ce qui signifie que plus de 99,83% de cette population a survécu. Je rappelle que le nombre de morts est toujours comptabilisé depuis mars 2020, alors que pour toute cause de mortalité, les compteurs sont toujours remis à zéro le 1er janvier de chaque année. Le cancer tuant environ 150.000 personnes chaque année en France, je vous laisse imaginer si chaque jour, matin, midi et soir, toutes les chaines de télévision et les radios donnaient le nombre de morts du cancer depuis sa découverte par Hippocrate en 400 avant Jésus Christ. Ce serait la panique générale ! L’âge médian des décès est de 85 ans. Au 16 juillet dernier, le nombre de morts de moins de 30 ans s’élevait à … 96. Pour les moins de 40 ans, nous étions à 353. Pour les moins de 50 ans, à 1.194. Et nous ne connaissons pas les comorbidités dont ces personnes pouvaient être atteintes. Tout cela sur une période de plus de 16 mois. Cela est triste, mais dérisoire. Il faut le dire et le répéter : le COVID ne tue pas les populations jeunes et en bonne santé ! Alors, pourquoi leur imposer la vaccination ?
Mais parce qu’il faut protéger les populations plus fragiles, notamment les personnes âgées.
Alors vaccinons les personnes âgées et les personnes à risque. Soit les vaccins sont efficaces et ces personnes ne sont plus en danger grâce à la vaccination. Elles ne peuvent plus être contaminées par des personnes plus jeunes et en bonne santé qui, si elles attrapent le virus, n’en meurent de toute façon pas. Soit les vaccins sont inefficaces et, dans ces conditions, la vaccination généralisée est totalement inutile.
Etes-vous contre les vaccins en général ?
Je suis évidemment favorable aux vaccins qui me protègent contre les maladies qui peuvent me tuer si je les attrape : le tétanos, la diphtérie ou la poliomyélite par exemple, ou la fièvre jaune si je me rends dans certains pays d’Afrique. Je suis pour le port de la ceinture de sécurité, car si j’ai un accident de la route, je suis tué sans ma ceinture. Je suis pour m’arrêter au feu rouge, car si je le grille, je suis tué lorsqu’une voiture arrive de ma droite ou de ma gauche et me percute. Mais je suis contre un vaccin expérimental, sur lequel nous n’avons aucun recul, inoculé à une population qui n’encourt aucun risque de mort. Hier, le principe de précaution contre le Mediator était salué par tous. Irène Frachon était une icône. Aujourd’hui, celui qui ose se poser des questions sur des vaccins expérimentaux est un abruti et un complotiste.
Selon vous, qu’est-ce qu’il y a derrière tout cela ?
Il y a une folie collective qui s’est emparée des populations et des gouvernements ; il y a la paresse de mener une véritable politique sanitaire et médicale : ouvrir des lits, former des médecins, autoriser la prescription, ne pas fermer des hôpitaux et des cliniques, payer convenablement le personnel médical. Confiner, menacer, enfermer, contrôler, vacciner à l’aveugle, violer le secret médical, demander un passe vaccinal pour boire un café, encourager la délation, déscolariser les enfants, licencier, jouer sur les peurs, n’est pas une politique médicale. C’est tout le contraire ; il y a la prise du pouvoir par une minorité de médecins, grisés par leur puissance et guidés par la folle idéologie de l’hygiénisme. L’hygiène, comme l’autorité, sont des qualités. L’hygiénisme, comme l’autoritarisme, sont des perversions ; il y les laboratoires qui réalisent des profits qui se comptent par dizaines de milliards d’euro ; il y a un chef d’Etat et un gouvernement qui sont entrés dans une logique liberticide et totalitaire à l’image de la Chine. C’est une véritable fuite en avant ! Il faut y mettre un terme.
Dernière question : quel âge avez-vous ?
J’ai 52 ans. A partir du 9 août, je n’irai plus au restaurant, au café, au cinéma. Je ne prendrai plus le train. Je serai un citoyen de seconde zone, un sous-homme. Mes enfants le seront également. Mais si les tyrans peuvent nous ôter la vie, ils ne nous ôterons jamais notre liberté.
Propos recueillis par Bertrand Lescure pour Infos-Bordeaux
Retrouver la raison et mettre fin au délire
Oui sans doute. L’auteur de ces propos pourrait bien s’appliquer cette sage maxime
1) les victimes de la COVID ne sont pas que ceux qui en meurent, il y a des lésions graves à long terme chez les survivants
2) compter les morts alors qu’on a pris des mesures lourdes de prévention à la propagation du virus et procédé à des vaccinations de masse ne dit rien sur ce qui se serait passé si on n’avait pas agi ainsi. Tirer argument du résultat de ce compte pour dire qu’on n’aurait pas du prendre de telles mesures est une grave erreur de logique
3) la vaccination n’est pas seulement une protection à usage interne mais à portée sociétale. C’est un acte de solidarité.
4) argumenter sur le caractère expérimental des divers types de vaccins est appliquer sans discernement un principe de précaution qui conduirait à arrêter tout progrès en matière de recherche médicale. A court terme il est avéré que les craintes exprimées ici ou là sont infondées. Faut il laisser mourir aujourd’hui parce que peut être demain on verrait apparaître des effets négatifs ? La vie est un risque. On fait au mieux avec ce qu’on sait. Ne rien faire, fait courir un risque grave qui est, lui, avéré.
5) je passe sur les qualificatifs employés de liberticide, tyrannique, totalitaire etc. Tout ce qui est grossièrement exagéré est largement insignifiant. Et en la matière le refus de se faire vacciner de certains apparemment minoritaires (voir les chiffres de primo-vaccination) est d’une certaine façon attentatoire à la santé d’une majorité de citoyens. Les mesures de santé publique ont été adoptées par une majorité de représentants du peuple légitimement élus. De quel côté est le déni de démocratie et l’atteinte aux libertés publiques ? Je reconnais bien volontiers votre droit a manifester votre opinion de façon non violente mais merci de ne pas prétendre s’il vous plait à la qualité d’être l’alpha et l’oméga de l’opinion populaire.