Dans un communiqué de presse, le préfet de Gironde, Étienne Guyot (photo), annonce l’interdiction de l’hommage à Thomas Perotto, poignardé à mort le 18 novembre à Crépol (département de la Drôme).

Cet ancien énarque, par ailleurs très proche du socialiste Alain Rousset, annule donc la manifestation organisé par le syndicat étudiant de droite, l’UNI. Le représentant du gouvernement cède aux menaces de l’extrême gauche et notamment du groupuscule violent proche des supporters Ultra des Girondins de Bordeaux : OAB (Offensive Antifasciste Bordeaux).

« Le risque de réaction violente des groupes antagonistes de l’ultra-gauche girondine est hautement probable, les affrontements entre les mouvances ultra-droite et ultra-gauche étant réguliers et occasionnant, comme lors de leurs deux dernières confrontations, des blessés dans les deux groupes ».

Le préfet annonce également qu’il n’est pas capable de sécuriser un évènement rassemblant plusieurs centaines de participants : « considérant que le rassemblement déclaré est susceptible d’attirer plusieurs centaines de personnes, il ne paraît pas possible de garantir un cortège apaisé, et l’absence de débordements ».

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, un groupe « d’une dizaine de personnes », extérieur à la commune, ont attaqué le bal du village, blessant de nombreuses personnes et tuant le jeune Thomas Perotto. Plusieurs personnes ont été mis en examen, dont Chaïd Akabli, soupçonné d’avoir donné les coups mortels.

L’antenne bordelaise de L’UNI appellait à rendre hommage à Thomas