Les français se rappellent des critiques acerbes du candidat d’extrême-gauche, Philippe Poutou, à l’encontre de François Fillon en 2017, lors de l’élection présidentielle.

Le candidat de la droite était au centre d’une vaste polémique pour avoir embaucher sa femme comme assistante parlementaire. Lors du débat du premier tour, le candidat du NPA avait déclaré : « Fillon là, il est en face de moi, que des histoires et plus on fouille, plus on sent la corruption et plus on sent la triche. En plus, ce sont des bonhommes qui nous expliquent qu’il faut la rigueur et l’austérité et eux-mêmes piquent dans les caisses publiques ».

En juin 2020, il expliquait le « cas Fillon » : « il s’agit bien d’un système de corruption qui est celui d’une classe sociale, celle des capitalistes, de ces grosses fortunes qui confondent par principe les caisses publiques avec leurs comptes personnels ».

L’information révélée par le journal France 3 risque de mettre mal à l’aise l’activiste d’extrême-gauche. Dans son article du 09 mars, il révèle que « la compagne de Philippe Poutou travaille pour le groupe d’opposition municipale Bordeaux en Luttes en tant que collaboratrice de groupe. Un travail rémunéré par des fonds publics, et une situation qui, bien que légale, suscite des interrogations » !

Philippe Poutou a conscience du paradoxe et s’explique étrangement : « ça peut rappeler des tas d’histoires, de situations qui ont fait du bruit dans la politique », mais « pour nous, ça n’a rien d’immoral » !

Sa « compagne », Béatrice Walylo (photo) est enseignante à mi-temps. Son nouveau poste de collaborateur pour son « compagnon » lui rapportera donc 1 000 euros net par mois.