Pour la neuvième fois depuis janvier, une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites a parcouru le centre-ville de Bordeaux. Selon la préfecture, 18 200 personnes ont défilé, contre 110 000 selon l’intersyndicale.
Dans la manifestation, de nombreux slogans et insultes étaient dirigés contre Emmanuel Macron. Tous les mouvements de gauche et d’extrême-gauche, ainsi que les syndicats, étaient représentés.
Si celle-ci s’est globalement bien passé pendant une partie du trajet, il est cependant à noter que des agents (dissimulés sous une bâche), sont venus interrompre l’électricité au niveau de la borne près de la mairie, coupant l’électricité dans nombreux quartiers du centre-ville.
En fin de manifestation, les incidents se sont multipliés opposant plusieurs dizaines de militants d’extrême-gauche aux forces de l’ordre. Incendies, dégradations, commerce vandalisés, voitures cassées…
Interrogé par Infos Bordeaux, un de nos lecteurs qui habite sur la Place de la Victoire est sidéré par la passivité de la mairie de Bordeaux : « Cela fait plusieurs jours que des crasseux d’extrême gauche saccagent les biens publics, agressent les policiers et dégradent de nombreux bâtiments du centre-ville. Pierre Hurmic et ses adjoints sont aux abonnés absents. Par contre, ils font fait toute une affaire pour un tag sur le planning familial ou une banderole déployée devant la gay-pride. Ce deux poids deux mesures est hallucinant ».
La police avance et envoie les lacrymos. Les manifestants balancent des pavés. Sous les pavés la révolution.#Bordeaux #Greve23Mars #Manifestation #NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/WtoofzeVbK
— Clémentine Serieys (@clementartine) March 23, 2023
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