Cela fait déjà plusieurs mois que ce groupe de supporters des Girondins Bordeaux est sous la surveillance des pouvoirs publics.

En avril 2024, devant les nombreux troubles causés par les Ultramarines, le préfet Étienne Guyot menaçait déjà de dissolution : « Au-delà de ces graves troubles générés au milieu d’un public familial, cette situation inacceptable dégrade tant l’image du club que celle du football et de la ville de Bordeaux (…) Si aucune amélioration n’est constatée dès le prochain match de ce week-end, la Ligue de Football Professionnel (LFP) sera sollicitée pour des sanctions fermes, dont les matchs se jouant à huit-clos, et la dissolution des associations de supporters sera envisagée ».

Il faut dire que cela fait des années que ces supporters ultras proches de l’extrême-gauche se permettent d’agresser violemment un grand nombre de gens considérés comme de « droite ». En 2023, suite à lynchage sur la voie publique d’un membre du Rassemblement national, les députés Grégoire de Fournas et Edwige Diaz demandaient déjà au Gouvernement de « procéder à la dissolution du groupe Ultramarines 1987 ».

Samedi 07 décembre, de nouveaux incidents mêlant des supporters Ultramarines  ont eu lieu en marge de la rencontre de National 2 face au Stade Briochin (0-0). Ces derniers ont voulu empêcher les North Gate (autre groupe de supporters) de rentrer dans le stade. Cela a donc dégénéré au niveau devant le stade Matmut (vidéo).