Dans un communiqué de presse, la préfecture de Bordeaux annonce l’interdiction des manifestations prévues par la gauche.
« Suite aux élections européennes qui se sont déroulées le dimanche 9 juin 2024 ainsi qu’aux décisions politiques qui en ont découlé, un climat de tension sociale est apparu sur le territoire national.
Dans ce contexte, une première manifestation non-déclarée rassemblant 3000 personnes s’est tenue le 10 juin 2024 à Bordeaux, à l’initiative de groupes d’individus se réclamant d’ultra-gauche, marquée par la présence de plusieurs membres du noyau dur de l’ultra-gauche locale ainsi qu’une cinquantaine d’individus à risque se revendiquant de la mouvance antifasciste. Durant cette manifestation, de nombreuses dégradations ont été commises (jet de mobilier urbain, tags, bris de vitrines…) et certains participants ont fait preuve de grandes violences à l’égard des forces de l’ordre.
À l’appel de ces mêmes organisateurs, une nouvelle manifestation est annoncée sur les réseaux sociaux pour ce jeudi 13 juin dans la soirée à Bordeaux : celle-ci n’a pas fait l’objet d’une déclaration préalable permettant de prendre toutes les dispositions et mesures préventives garantissant le bon déroulement et la sécurisation du rassemblement.
Dans ces circonstances, le préfet de la Gironde a été amené à prendre un arrêté d’interdiction de tout rassemblement revendicatif non déclaré dans le centre de Bordeaux. Toute infraction à cet arrêté sera réprimée et punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende ».
Ni la presse locale, ni les pouvoirs publics se sont émus de l’attaque d’une église en plein Bordeaux lors de la manifestation du 10 juin. Seul le journal Le Figaro s’en ait fait l’écho : « J’ai été appelé parce que les manifestants tentaient de forcer la porte de l’église. Ils ont réussi à accéder à un petit local où sont conservées les affaires de notre soupe populaire hivernale à destination des plus démunis, décrit l’abbé Grégory Lutz-Wiest, curé de la paroisse ».
Plusieurs commerces, dont le bar Saint Projet, ont également été vandalisés lors de cette soirée. La mairie de Bordeaux et son premier édile Pierre Hurmic, n’ont toujours pas réagi.
NEW- After last night’s resounding win for the National Rally party in France, radical Antifa terrorists destroyed the Saint Projet bar in Bordeaux, due to the establishment’s alleged support for RN pic.twitter.com/nxqtVUaayA
— Overton (@OvertonLive) June 10, 2024
Tags, vitres brisées… Une manifestation contre le RN fait des dégâts à Bordeaux pic.twitter.com/3mre2GlCLv
— BFMTV (@BFMTV) June 13, 2024
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