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Bordeaux : La droite et la population soutiennent l’évacuation des squats

Alors que la presse locale et l’AFP font part depuis plusieurs jours du soutien de la gauche et de l’extrême-gauche aux migrants expulsés de nombreux squats bordelais, la droite et de nombreux bordelais valident les décisions de la nouvelle préfète.

Depuis plusieurs semaines, Fabienne Buccio (préfet de région depuis mars 2019) fait fermer de nombreux squats de la région bordelaise, occupés en grande majorité par des immigrés en situation illégale.

Cette dernière, connue notamment pour  son précédent poste dans le Nord Pas de Calais, en pleine crise migratoire, a décidé d’agir depuis plusieurs semaines : « Il y en a 150 squats en Gironde, avec 1500 occupants aux profils différents. 90% de ces squats sont situés sur la métropole. Leur nombre commençait à grossir. Et pour éviter les situations de Toulouse et de Nantes où ça débordait dans les rues, j’ai voulu agir ».

Hier matin, la préfecture a de nouveau agi, et a procédé à l’évacuation d’un nouveau squat, dans un immeuble d’un quartier chic du centre, qui avait fait l’objet d’un arrêté municipal mi-juillet pour “péril grave et imminent”. Les quatre occupants, se déclarant mineurs de nationalité algérienne ou marocaine, ont été confiés au Service d’accueil et d’évaluation des mineurs non accompagnés (SAEMNA), relevant du département.

 

Si de nombreuses associations de gauche et d’extrême-gauche, ainsi que des élus, comme le socialiste bordelais Matthieu Rouveyre, se scandalisent de cette application du droit français « On ne peut pas voir dans vos actions autre chose que la froide exécution d’une politique nauséabonde (…) Le sud-ouest et la Gironde en particulier sont des terres de résistance et d’accueil », de nombreux bordelais, ainsi que les élus de droite et du Rassemblement national appuient cette politique de fermeté.

Sur les réseaux sociaux, les partisans de la manière forte vis-à-vis de ces immigrés qui violent le droit français, sont légions. Il suffit de lire sur Facebook et Twitter les commentaires sur chaque article du Sud-Ouest, de Radio France ou de l’AFP (photo ci-dessous), traitant du sujet, pour comprendre l’exaspération de la population.

Mais les médias ne leur donnent pas la parole, pas plus qu’aux voisins de tous ces squats qui chaque jour subissent de nombreuses nuisances…

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2023, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [www.infos-bordeaux.fr].

6 Comments

  1. S’ils ont violé la loi française, sont entrés clandestinement, ou ont été déboutés du droit d’asile, la préfecture doit les mettre dans des centres de rétention et les expulser. Appliquons la loi !

  2. bonjour à tous,
    je souhaite réagir car en apprenant ce qui se passe en ce moment, toutes ses expulsions me font mal au coeur et me replonge dans une période de ma vie douloureuse.
    J’ai dû m ‘enfuir pour échapper des violences conjugales et de ce fait je me suis retrouver dans la rue.
    Comme la loi française interdit d’avoir deux appartements (on ne peut toucher deux APL)
    Comme j’étais une femme et sans enfant donc pas “prioritaire”
    Je me suis retrouver à dormir dans ma voiture et heureusement un squat m’a ouvert ses portes
    Alors, NON il n’y a pas uniquement des étrangers mais aussi des femmes françaises
    Voila , il fallait que je le dise

  3. Bon vous êtes a coté de la plaque comme toujours, c’est l’état qui est hors la loi en l’occurence et ne respecte pas la convention de Genève… Dura lex sed lex puisque vous y tenez, la majorité des expulsés sont tout à fait légaux, puisque demandeurs d’asile… et l’état se doit de les loger. Mais bon l’honnêteté intellectuelle ne vois a jamais étouffés

    • Vous ne connaissez pas le dossier ! La plupart de ces gens ont été débouté de leur demande d’asile. Ce gens doivent donc quitter le pays, ou se faire expulser par l’État !

  4. Bonjour Zuba.

    Il semblerait qyue ce soit vous qui ne connaissiez-pas bien le dossier.
    En effet, une enquête du samu sociale a été diligeantée à la demande de la prefecture.

    Il en ressort que 70 % des personnes expulsées ont une situation administrative leur permettant d’avoir accès à un dispositif de logement.

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