L’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, a été condamnée ce jeudi 19 décembre en appel dans l’affaire du «Mur des cons», pour injure publique envers un père de victime (le général Philippe Schmitt), le Rassemblement national et le maire de Béziers Robert Ménard.
La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation de Françoise Martres à 500 euros d’amende avec sursis, 5000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros au titre des frais de justice. L’ex-dirigeante de cette organisation, classée très à gauche, était poursuivie dans l’affaire du «mur des cons».
Dans les locaux de ce syndicat, un pan de mur était dédié à l’affichage de photos de personnalités – le plus souvent de droite – sous le titre de « Mur des cons » !
Sur ce mur on trouvait des hommes politiques (Nicolas Sarkozy, Christine Boutin, Brice Hortefeux, Nadine Morano, Christian Jacob, Jean Marie Le Pen, Robert Ménard, Philippe de Villiers …), des patrons de presse (Etienne Mougeotte, Patrick Le Lay), des journalistes ou polémistes (Yves Thréard, Eric Zemmour) des magistrats de droite (Philippe Bilger et Philippe Courroye) ou encore l’humoriste (Dieudonné).
Mais le plus scandaleux était que ce fameux mur des « cons » contenait les photos de Jean-Pierre Escarfail, le père d’une jeune fille violée et assassinée en 1991 par Guy Georges, et Philippe Schmitt, dont la fille Anne-Lorraine avait été tuée en 2007 dans le RER D !
« Le Syndicat de la magistrature et les syndicats de magistrats doivent cesser définitivement toute prise de position politique et abandonner leur habituelle attitude de haine à l’égard du Rassemblement national, de ses cadres et de ses adhérents », a réagi le Rassemblement national dans un communiqué de presse.
Loin d’être sanctionnée suite à cette affaire, Françoise Martres a été nommée en 2017 à la vice-présidence de la cour d’appel de Bordeaux, poste où elle exerce actuellement !
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