L’auditorium du musée d’Aquitaine a accueilli jeudi 14 septembre une soirée de soutien à la très controversée association : SOS Méditerranée.

Le maire de Bordeaux, son adjointe aux relations internationales, Céline Papin ou encore le président socialiste du Département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze, ont confirmé leur soutien financier à l’association qui fait venir les migrants en situation irrégulière sur les côtes européennes.

Pour Pierre Hurmic, le but est clair. Non seulement l’association doit être subventionnée par la mairie, mais celle-ci doit également devenir populaire dans le cœur des bordelais ! Dans ce but, plusieurs supports d’affichages ont été mis à disposition dans l’espace public. « Notre cible, c’est l’indifférence et c’est celle-là qu’il faut atteindre pour que les gens passent de l’indifférence à la connaissance et au soutien », a expliqué le maire de Bordeaux.

Fondée et financée par des activistes de gauche, l’association SOS Méditerranée a transporté plusieurs dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière depuis les côtes libyennes.  En avril 2019, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, estimait que ces ONG chargées de secourir les migrants en Méditerranée « ont pu se faire complices » des passeurs, et les appelait « à une attitude responsable », rajoutant même « certaines ONG sont  en contact téléphonique avec des passeurs » !

Selon l’agence de l’Union Européenne, Frontex, les navires des ONG ont pour effet d’augmenter les activités des passeurs : “Ils influencent la planification des passeurs et agissent comme un facteur d’attraction“.

Pendant que les élus de gauche collaborent avec cette association, le flot des migrants continue de se déverser en Europe. L’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants depuis le début de semaine (photo). Plus de 10 000 personnes en provenance d’Afrique du Nord y ont débarqué depuis lundi, selon le ministère de l’Intérieur italien ! Beaucoup d’entre eux veulent se rendre en France (vidéo ci-dessous).