Alors que l’Université de Bordeaux organisait une conférence avec le leader d’extrême-gauche, le mercredi 11 Octobre, celui-ci n’est désormais plus le bienvenu.

En effet, Jean Luc Mélenchon, devait venir présenter son dernier ouvrage « Faites mieux ! Vers la Révolution citoyenne ». Selon les organisateurs, l’annulation a été causée par « les menaces de l’extrême droite ». Une autre raison n’est pas mentionnée par les organisateurs. Il s’agit des positions jugées « antisémites » d’un nombre important des cadres et du leader de la France insoumise.

Depuis Bordeaux, où se tenait ce week-end la rentrée du camp présidentiel, le premier ministre Élisabeth Borne a étrillé les «ambiguïtés révoltantes» d’une partie de la gauche, alors que celle-ci se déchire depuis le déclenchement de la guerre. «On ne peut pas renvoyer dos-à-dos le Hamas et Israël», a-t-elle assuré sur le plateau de BFM, soulignant une forme de «complaisance» de LFI à l’égard de l’organisation terroriste. Pour la chef du gouvernement, «l’antisionisme» de LFI est «parfois une façon aussi de masquer une forme d’antisémitisme».

Une autre polémique a éclaté concernant la prise de position du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). « Nous sommes tous et toutes Palestiniennes », a proclamé le bordelais Philippe Poutou en affirmant sans ambigüité son soutien à la « résistance palestinienne ».

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a annoncé son intention de déposer une plainte pour “apologie du terrorisme“.