Le groupuscule d’extrême gauche (Nouveau parti anticapitaliste) a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, rejoindre le nouveau “Front populaire” composé de la France insoumise, du Parti socialiste, des Verts et du Parti communiste.

Dans un communiqué de presse, le parti du bordelais Philippe Poutou explique son alliance avec des partis qu’il critique vivement depuis des années : « À l’heure où le RN et ses alliés sont en position de prendre le pouvoir, le Front Populaire porte un espoir pour la gauche sociale et politique, contre les réformes libérales, pour les luttes antiracistes, environnementales, féministes, LGBTI, pour tous les mouvements pour l’égalité des droits ».

Dans les bureaux de vote, dès le 1er tour le 30 juin prochain, un candidat unique des gauches sera présenté par circonscription. Contrairement à ce qui est annoncé depuis plusieurs jours dans la presse, cette union de la gauche et de l’extrême gauche devrait favoriser le Rassemblement national. En effet, cela donnera plus de chance à cette alliance d’être au second tour. Hors dans la plupart des cas, un électeur centriste préfèrera s’abstenir ou voter Rassemblement national, plutôt que de porter sa voix sur un candidat « insoumis », dont les prises de positions sont rejetées par l’électorat modéré.

Depuis plusieurs années, de nombreux cadres du NPA et de la France insoumise appellent à la haine contre la police, soutiennent des mouvements terroristes ou versent clairement dans l’anti-France.

Alors que le Parti socialiste avait terminé largement en tête de la gauche aux européennes, la répartition ne s’est pas joué eu leur faveur : les Insoumis présenteront 230 candidats, les socialistes 170, les Écologistes aux alentours de 90 et les communistes 50.