Depuis plusieurs années, les partisans de l’euthanasie (meurtre d’une personne en fin de vie afin de lui éviter l’agonie) se font de plus en plus bruyants. Derrière cette forte présence médiatique, on retrouve une poignée d’activistes regroupés au sein de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par le conseiller régional Jean-Luc Romero.
Nos confrères du Sud-Ouest interviewent régulièrement les partisans d’un changement législatif, à l’instar de Claudine Crang (photo), déléguée de l’ADMD en Gironde. En septembre dernier, dans une tribune libre intitulée « Pour la liberté de choisir sa fin de vie », celle-ci y développait déjà ses arguments et s’y montrait peu ouverte au débat : « De la naissance et de la majorité jusqu’à la mort, les citoyens français doivent être confirmés dans leur droit le plus élémentaire à l’autodétermination… Aucune considération philosophique ou religieuse ne doit s’opposer à cette liberté fondamentale ». Elle y appelait (avec le soutien de la fédération de la libre pensée) à une loi « pour la liberté de choisir sa fin de vie ».
Elle réitérait lundi ses arguments dans le même journal : « Il faut absolument prévoir une directive anticipée de la personne, qui décide elle-même de sa fin de vie… Une directive qui serait inscrite dans le dossier médical, nous souhaitons même qu’elle soit sur la carte vitale. Choisir sa mort est la liberté ultime ».
Pour Nicolas Franchinard (photo), président de l’association « Oui à la Vie », qui milite pour le respect de la Vie « de sa conception à son terme naturel », le débat est faussé : « Les partisans de l’euthanasie aujourd’hui, comme ceux de l’avortement hier, utilisent les mêmes ficelles. En 1972, ils ont exploité le drame épouvantable jugé au procès de Bobigny, celui d’une jeune fille violée et contrainte à l’avortement par sa mère, pour contraindre l’opinion à accepter la légalisation de l’avortement. Aujourd’hui, les partisans de l’euthanasie exploitent le calvaire de Madame Hélène Prince ou celui de Vincent Humbert, pour nous persuader que l’euthanasie doit être légalisée. Mais dans un régime de droit, le rôle de la loi n’est pas de régler des cas particuliers, aussi dramatiques qu’ils puissent être. Rien n’est pire que de voter une loi sous le poids de l’émotion. C’est à coup sûr ouvrir la porte à tous les arbitraires ».
Bravo à ce jeune Franchinard. Enfin des paroles de bon sens. Malheureusement, l’émotivité et le sentiment règnent en maître aujourd’hui !
L’euthanasie doit être légalisée et elle le sera, parce que nos finances ne peuvent plus prendre en charge les soins spécialisés, lourds, inutiles, interminables. Ceux qui racontent que les souffrances peuvent être soulagées mentent. Les unités de soins palliatifs ne peuvent répondre qu’à certaines pathologies, pour les autres, c’est de la torture qui fait perdre toute dignité à la personne humaine.
Réfléchir au mot charité.
Les centres de soins palliatifs redonnent de la dignité humaine contrairement aux unités standards où ils s’acharnent parfois. Etes vous praticien pour dire cela? Et votre 1er argument est en plus incroyablement irresponsable, vous justifiez la peine de mort pour des raisons financières, c’est de la tyrannie en puissance.
Tyrannie ? Trouvez-vous normal que les gens ne parviennent plus à se faire soigner les dents et à ne plus pouvoir acheter de lunettes ? Qu’ils diffèrent des soins en laissant s’aggraver les pathologies ? Que les services des urgences soient submergés parce que c’est gratuit ? Et que pendant ce temps on torture des malades âgés pour les maintenir en vie, et quelle vie ? Aider les gens à mourir dans la dignité ne me semble devoir relever des tribunaux comme c’est le cas actuellement.
merci et bravo
oui, on a le droit de nous aider à mourir, de nous accompagner, avec la souffrance rédemptrice pour ceux qui y croient, avec la sédation terminale pour ceux qui veulent mourir à petit feu, avec une euthanasie, mort douce et digne, pour ceux qui le souhaitent
diversité des personnes, loi adaptée à tous
il serait bon de rappeler que le devoir de tout médecin est de soulager les souffrances au risque d’abréger la vie (loi leonetti 2005), de conserver à chaque être sa dignité, de ne pas pratiquer d’obstination déraisonnable, ce n’est pas réservé aux médecins en “soins palliatifs” lits attribués ou unité de soin.
s’il faut attendre d’être dans un lit attribué aux soins palliatifs pour çà, ( et tant mieux si on a la chance d’en bénéficier pour ceux qui le souhaitent: seulement 20% des demandes peuvent être satisfaites!!! inégalement sur le territoire, c’est que le médecin précédent n’a pas fait son boulot! c’est une faute professionnelle!
je vous rappelle aussi que l’acharnement thérapeutique est interdit par la loi sous le nom d’obstination déraisonnable, ceci dans tous les services et en médecine générale aussi…seul hic de la loi: c’est le médecin qui pratique l’obstination qui peut seul décider d’arrêter… sauf procès… et expertises prouvant qu’il a tort… lourd, qaubnd on est à l’agonie!
autre remarque: le soulagement des souffrances est exigé des médecins depuis la loi 1999 de Kouchner, ce n’est pas nouveau, même si certains médecins refusent de l’appliquer
la peine de mort (reconnue par toutes les églises comme nécessaire…) est la condamnation de quelqu’un qu’on a jugé être un meurtrier… la loi du Talion! ce n’est pas la réponse à quelqu’un qui souffre le martyre d’une agonie atroce et qui réclame la mort comme délivrance, ne pouvant pas se suicider seul.
pour moi,les centres de soins palliatifs sont des mouroirs où on met les mourants à l’écart de la vie, comme s’ils étaient devenus pestiférés… je ne veux surtout pas de çà! je veux mourir chez moi et seule, comme je vis.
à chacun ses choix, la loi (en république) doit respecter tous les choix, le vôtre (vous semblez adorer les soins palliatifs), et le mien.
les unités de soins palliatifs ont été créés pour répondre aux demandes des familles qui ne peuvent pas s’occuper de leurs malades ou vieillards (on ne meurt pas seulement quand on est vieux, mais à tout âge), pour libérer les hopitaux d’obligation de soins curatifs devenus inutiles, ils sont louables pour des gens qui peuvent encore profiter de la vie, conscients, qui peuvent encore communiquer, ils sont destinés aux derniers mois de la vie (environ 6 mois) alors que, vu la pénurie de ces services, on y entre, quand on y trouve de la place, en moyenne 3 jours avant de mourir, quand çà devient inutile!
sur le principe, isoler ceux qui peuvent guérir des autres, ne me parait pas digne de l’humain, faire de la fin de la vie une spécialité médicale et infirmière me parait malsain: il faut être un peu “tordu” pour ne se préoccuper que des mourants??? la mort faisant partie de la vie, et terminant toute vie, nos médecins devraient y être formés, ce qui n’est toujours pas le cas, et tout médecin devrait pouvoir accompagner un mourant, chez lui ou en institution hopital ou maison de retraite, s’il est son patient-client, car on paie tout çà!
pour le médecin et les infirmiers, la plupart de ses patients étant relativement en forme, il a la joie de guérir parfois, d’aider à vivre la plupart du temps, et la mort et la fin de vie ne doit être qu’une partie de son travail, sans doute relativement faible, ce qui le rend beaucoup plus facile
on ne peut pas vivre sans cesse que avec des mourants sans avoir de problèmes psychiques, ce n’est qu’une faible partie de la vie, cela doit le rester, tout en restant dans la vie, sans exclusion.
ceux qui disent qu’il faut légaliser l’euthanasie ont ils été personellement confronté à ce problème.
Toutes les personnes bien soignées et qui ne souffrent donc pas ne demandent pas à mourir.
Je suis bien placé pour le savoir, ayant eu plusieurs cas dans ma famille. Aucun n’a demandé un tel geste!
chaque cas est unique, chaque être humain est unique
ma grand mère a réclamé la mort par une piqure (elle disait: on fait bien une piqure aux chiens et aux chats, pourquoi on ne m’en fait pas, elle ne pouvait plus bouger donc elle ne pouvait pas se suicider, seule maladie: la vieillesse) pendant 5 mois d’agonie, où on l’a laissé mourir en la nourrissant de force, et on la regardé pourri vivante, se momifier, encore vivante et consciente, malgré ses demandes répétées tous les jours
mon père avait préparé son pistolet de la dernière guerre pour se suicider avant la décrépitude qu’il refusait, trop tard, on l’a réanimé à 97 ans avec un cerveau détruit par les AVC, 18 mois en état de démence, dont 3 mois d’hôpital, une fortune! lui qui voulait ne rien couter aux autres!
aucun respect du monde médical pour la volonté de ces personnes
on doit souffrir pour mourir, c’est marqué dans les dogmes religieux, et lorsqu’on ne croit pas à ces dogmes, les médecins doivent-ils imposer leurs croyances aux autres, en république???
L’histoire de vos grands-parents est touchante et terrible mais on ne fait pas une loi par sentimentalisme ou par uns situation personnelle vécue.
Depuis quand les dogmes religieux précise qu’on doit souffrir pour mourir ? Donnez moi vite les références que je change de religion…
Notre Société a sûrement à beaucoup réfléchir à cette question, si possible de façon dépassionnée et en prenant la peine d’écouter les arguments opposés. N’y a-t-il pas un chemin de la raison, une ligne de crête, à rechercher et à suivre. Bien entendu, il faut davantage de services de soins palliatifs, et avec des personnels formés, mais pour autant, la pénalisation de certains actes médicaux ayant eu pour effet d’accélérer le processus vers la mort, de personnes en état d’agonie avancée est-elle vraiment fondée ?
Dans les faits, je crois que les choses sont mesurées. Les médecins d’unité palliatives avec lesquels j’en ai parlé, m’ont tous dit qu’ils se refusaient à tout acharnement thérapeutique, et qu’ils n’hésitaient pas à administrer éventuellement des substances susceptibles de raccourcir la fin de vie, si elles soulageaient le malade. A l’inverse, les cas d’euthanasie qui arrivent devant les tribunaux concernent quasi exclusivement des personnes, de toute façon en fin de vie… à qui l’on abrège l’agonie de quelques heures… La frontière est ténue entre les deux démarches. Seule change la motivation : dans le premier cas l’acte thérapeutique vise à diminuer de façon efficace la souffrance, l’effet indésirable étant une survenue plus rapide de la mort, dans l’autre cas la mort est recherchée en tant que telle, comme moyen radical de ne plus souffrir. Et c’est là que le débat éthique prend toute sa place… que la conscience personnelle de chacun est interpellée. Dans l’affaire, je crois fondamentalement que tout le monde est pour la vie, de la même manière que tout le monde considère que mourir dans la dignité est un droit.
dans les pays du Benelux, la demande et l’acceptation d’une euthanasie sont maximum en soins palliatifs, pourquoi? parce qu’on y accompagne les gens, parce qu’on les écoute. parce qu’il y a un temps où des soins dits palliatifs (destinés à soulager les souffrances, et à entourer le malade: ce qui devrait être le but de toute médecine!!!) ne servent plus à rien: tant que le reste de vie est satisfaisant, oui, on soulage les souffrances et on profite encore un peu de la vie, mais il y a un moment où, démence avancée, état physique totalement dégradé, où certains peuvent préférer la mort à une longue agonie (que la médecine chez nous prend un plaisir sadique à prolonger, me semble-t-il…ol est vrai que le médecin ne voit guère les mourants, une minute par jour, c’est déjà beaucoup…)
A Lézard-plastique : vous dites “l’euthanasie doit être légalisée, et elle le sera”. Qui êtes-vous pour asséner une telle affirmation ? Dieu ? Superman ? Une voyante qui réussit à 100% ?
Eh bien moi je vous dis que cette l’euthanasie ne sera pas légalisée. Mon affirmation est aussi impactante que la vôtre, ou alors nous ne sommes pas égaux en droits (pigé ?).
De plus vous déformez outrageusement la vérité lorsque vous affirmez ” Ceux qui racontent que les souffrances peuvent être soulagées mentent.” Et puisque vous voulez jouer au plus malin, je vais vous donner une petite leçon de logique :
1 – c’est déjà une absurdité, une intox et un mensonge de dire que la souffrance, dans sa globalité ne peut être soulagée
2 – vous pratiquez une pitoyable intox en utilisant le fait que quelques souffrances sont difficiles à traiter pour affirmer que la totalité des souffrances est impossible à traiter (signification malhonnête induite par votre tournure de phrase)
3 – vous mentez en faisant passer les unités de soin palliatif pour des structures inefficaces, et INSULTEZ tout le corps médical qui s’y consacre.
Et un dernier point : sachant que le serment d’Hippocrate interdit à un médecin d’ôter la vie, et que tous les médecins prononcent ce serment, je vous signale que les médecins qui ôtent la vie sont PARJURES, et selon le serment lui-même, ne méritent que l’INDIGNITE.
Reste le “personnel soignant”. Tiens… “soignant”… je ne savais pas que tuer était un acte de “soin” !!! D’ailleurs, les partisant de l’euthanasie se mentent à eux-même en ne désignant jamais l’acte par un mot : il se dissimulent derrière le “droit à mourir”, lequel “droit” n’a jamais ôté la vie à qui que ce soit. Celui qui commet le geste n’est donc pas un “soigneur”, mais un “tueur”. Il sera très fort celui qui trouvera un autre mot !!!
Quand à légiférer, c’est une ILLUSION, pour une raison simple : la limite entre pousser quelqu’un à la mort (meurtre) et la mort par absence d’acharnement thérapeutique ne pourra JAMAIS être définie. La vérité est que les partisans de l’euthanasie veulent disposer du pouvoir de donner la vie ou la mort, de sorte qu’on ne pourra même plus les accuser de meurtre même lorsqu’ils auront abusé de ce pouvoir !!! Cette dictature ne doit jamais voir le jour !
@necv
Je pense que vous êtes trop impliqué pour être logique et prendre du recul. Ce n’est pas un meurtre et d’aider une personne qui n’a plus envie de vivre dans la souffrance (ou dans un handicape qui lui est insupportable) à partir dignement. Il vaut mieux que cela soit encadré par une loi avec le personnel soignant que le vide qui met ces médecins devant des choix cornéliens.
Désolé, il faut vivre avec son temps et le serment d’Hippocrate ne tenait pas compte d’une espérance de vie à plus de 70 ans!
le meurtre n’est pas “pousser quelqu’un à la mort” mais avoir l’intention de tuer
tuer, c’est priver de vie quelqu’un par la violence, quelqu’un qui ne l’a pas demandé, quelqu’un qui n’est pas en fin de vie, mais peut-être jeune et en pleine forme
la guerre non seulement permet de tuer, mais elle y oblige les hommes (et parfois les femmes) qui seront fusillés s’ils s’y refusent (guerre de 14 par exemple), elle est bénie par toutes les religions, qui poussent à tuer, puisque chacune voulant détendre l’unique vérité, déteste les autres et veut imposer son pouvoir
les martyres sont des suicides, ces gens ont recherché la mort, et on applaudit
le but de la médecine n’est pas de guérir (sinon, mettez la clef sous la porte car çà n’arrivve pas si souvent) c’est d’abord de soulager les souffrances
le serment d’hippocrate n’est pas une loi, et il est modifié très régulièrement, plus rien à voir avec celui d’origine
en république, ce n’est pas un serment qui fait la loi mais la loi elle-même
non, les partisans de l’euthanasie ne veulent pas de pouvoir particulier, ils veulent seulement qu’un médecin (seul ordonnateur légal de médicaments)puisse les aide à terminer leur vie dans leur dignité, sans l’aide d’une Bible ou d’un autre dogme
ou alors changeons la loi et mettons tous les médicaments en vente libre, même les plus dangereux… et ensuite on se plaindra qu’on aide au suicide des gens qui pourraient retrouver le plaisir de vivre… choisissons!
Le sens de l’euthanasie dans la compréhension populaire.
C’est autorisé le corps médical a tué quelqu’un, en s’évitant personnellement d’avoir à le faire.
Mamy a 98 ans , elle en finit plus de vivre , je suis convaincu qu’elle souffre, docteur vous devez l’euthanasié, c’est la loi.
Mon banquier attend l’héritage…..
les héritages durent souvent 10 ans, voire plus… alors quelques jours de plus ou de moins…
on ne veut pas savoir l’inverse, pourtant fréquent: les femmes en particulier (çà arrive à certains hommes), femmes au foyer ou de petit revenu, moindre que celui de leur compagnon (très fréquent) qui demandent l’acharnement non pas thérapeutique mais palliatif, acharnement à prolonger l’agonie, parce que, leur mari mort, elles perdent 45% environ de leurs revenus… quand à celles qui ne sont pas protégées par le mariage, elles perdent tout, revenu et même souvent logement lors de la mort du concubin, s’il les héberge, les héritiers les mettent dehors pour récupérer l’héritage, alors elles demandent la prolongation maximum de la vie de l’autre, sous couvert d’amour, çà fait mieux…, peu importe que ce soit la collectivité qui paie.
je plains ces femmes qui dépendent pour vivre d’un autre, et sont désespérées à leur mort, car elles vont “crever” dans la pauvreté la plus noire, si leur compangon ou mari n’a pas prévu pour elle assurance vie et logement après leur mort, quelques hommes sont aussi dans ce cas, moins souvent vu les traditions: homme fort et protecteur, qui apporte l’argent du ménage, femme faible et servile, qui n’a pas d’argent à elle.
cela changera sans doute pour les générations suivantes, mais c’est encore ainsi souvent pour les vieilles femmes
Très bien. J’espère pour vous que vous serez en accord avec vous-même quand votre heure sera venue, si l’on vous refuse la morphine parce que votre cœur ne le supporterait pas, si on vous laisse baigner dans vos excréments parce qu’on manque de personnel, si vous avez le métal de la barrière du lit incrusté dans la joue parce que vous avez glissé et que personne n’est venu vous redresser, si vous êtes entravé et immobilisé par les perfs, les canules, les drains, si on vous traite de méchant à cause de vos plaintes ou de vos cris. Et ce pendant des semaines.
J’en ai été témoin sur des proches. Nous avons failli porter plainte pour maltraitance, mais à quoi bon ?
Autant je suis contre l’avortement qui supprime une jeune vie, et que pourtant notre société a banalisé au point d’en faire un moyen de contraception, autant je trouve que quand on a fait son temps, on a la droit de partir dans les meilleures conditions de confort, d’apaisement et de dignité.
il faut porter plainte, c’est ainsi que la loi avancera, certes, pas facile, c’est pour cela que l’admd existe aussi, pour aider ses adhérents s’il est nécessaire de faire un procès à des médecins ou des institutions maltraitantes
je suis non pas pour l’avortement, mais pour la possibilité d’avortement, car que faire dans les cas de viol, d’inceste, et de misère sociale ou morale tout simplement qui empêchera la bonne éducation de l’enfant à venir (à supposer qu’il vienne, car certaines grossesses s’arrêtent d’elles-mêmes)?
dans les cas de contraception ratée? oui bien sur, l’idéal est la contraception, ne faites pas d’enfant si vous ne pouvez pas les élever, mais la réalité est parfois plus compliquée
l’avortement ne supprime pas une vie, mais une possibilité de vie: avant la naissance, nul n’est sûr que le foetus sera viable, ni que la grossesse ira à son terme (je le sais, la compagne de mon fils a pleuré toutes les larmes de son corps lorsque son foetus est mort dans son ventre, à 5 mois de grossesse, sans que nul ne sache pourquoi, elle -et lui- voulaient ce bébé…) certes, il y a moins de fausses-couches, moins de décès à la naissance qu’auparavant, mais çà existe toujours
la vie commence à la naissance, et encore nul ne sait quand elle se terminera
Toujours cet argument de l’héritage, que je trouve monstrueux dans sa mesquinerie. Car quel enjeu ? Les 15 000 € du livret de caisse d’épargne ? Un patrimoine important se met sous tutelle du vivant de la personne et sans son consentement, cf. Liliane B.
Castel, vous nous avez habitué à mieux.
L’être humain est bizarre
Pendant le 20 siècle tous les efforts ont été fait pour faire avancer la survie médicale et aujourd’hui revirement de situation, on considère que l’on en fait trop.
Hier on abandonne la peine de mort mais légalisons l’avortement.
Et les dizaine de milliers d’Alzheimer ont les met dans quelles listes.
A euthanasier, à soigner jusqu’au maximum, puis une piqure (par un medecin bien sur).
Regardez donc ce vieux film Soleil Vert pour voir l’avenir que vous voulez nous construire avec l’euthanazie.
SALENSON
je suis non pas pour l’avortement, mais pour la possibilité d’avortement, car que faire dans les cas de viol, d’inceste, et de misère sociale ou morale.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Ce raisonnement est abject.
Faire avorter quelqu’un , en raison de son statue social ou intellectuel, c’est de l’eugénisme pur et dur.
Si je suis votre raisonnement, il faudrait aussi euthanasier les pauvres et les déficients mentaux en fin de vie.
Tout un programme déja expérimenté par le passé.
Soleil Vert Soleil Vert Soleil Vert.
L’être humain est bizarre
Pendant le 20 siècle tous les efforts ont été fait pour faire avancer la survie médicale et aujourd’hui revirement de situation, on considère que l’on en fait trop.
Hier on abandonne la peine de mort mais légalisons l’avortement.
Et les dizaine de milliers d’Alzheimer ont les met dans quelles listes.
A euthanasier, à soigner jusqu’au maximum, puis une piqure (par un medecin bien sur).
Regardez donc ce vieux film Soleil Vert pour voir l’avenir que vous voulez nous construire avec l’euthanazie.
SALENSON
je suis non pas pour l’avortement, mais pour la possibilité d’avortement, car que faire dans les cas de viol, d’inceste, et de misère sociale ou morale.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Ce raisonnement est abject.
Faire avorter quelqu’un , en raison de son statue social ou intellectuel, c’est de l’eugé…… pur et dur.
Si je suis votre raisonnement, il faudrait aussi euthanasier les pauvres et les déficients mentaux en fin de vie.
Tout un programme déja expérimenté par le passé.
Soleil Vert Soleil Vert Soleil Vert.
Bonjour,
Concevez vous que l’euthanasie soit mise en oeuvre sous la responsabilité de quelqu’un d’autre qu’un médecin? Non.
Le code de déontologie médicale leur interdit de donner délibérément la mort.
Combien de médecins sont prêts à donner la mort, soit par éthique personnelle comme Bonnemaison, soit dans le prolongement des soins dispensés à leurs patients comme les quelques médecins belges ou hollandais qui l’acceptent, soit sur prescription légale?
Va t-on une fois de plus légiférer sans se soucier de l’applicabilité de la loi qu’on espère pour son confort personnel?
“Donner délibérément la mort”, écrit avec trémolos ? Abréger les souffrances inutiles d’un être humain pour qu’il conserve sa dignité d’être humain, cela se fait déjà, mais peut-être uniquement avec des garanties de confidentialité ?
Actuellement on a plus d’égards pour son chien que pour sa famille. Le petit chien en fin de vie reçoit une surdose d’anesthésique, il s’assoit, puis se couche et c’est terminé. Il n’est pas torturé, lui.
Excusez-moi d’être concret, mais l’image d’Epinal du moribond béat dans son lit entouré des siens qui recueillent ses dernières conseils et si ravi de recevoir l’extrême-onction : jamais vu ailleurs que dans une fable de La Fontaine.
Quel rapport entre la souffrance et la dignité? Chacun a sa propre notion de la dignité, mais la souffrance porte t-elle jamais atteinte à la dignité de celui qui souffre?
Moi non plus je ne vois pas la relation, mais cette association artificielle doit servir d’alibi pour justifier les arguements des pro-euthanasie, ou simplement des gens qui ont peur de la vie, car la vie n’est pas que jouissances immédiates, mais aussi souffrance et maladies.
On va pas se fâcher….
°°°°°°°°°°°°°
Si vous voulez tuer ou faire tuer vos malades c’est votre vie.
C’est le législateur qui tranchera comme pour l’avortement.
A ma connaissance, aucun médecin n’est obligé par la loi d’avorter une femme qui le lui demande, mais un médecin dont l’éthique personnelle admet le principe de l’IVG acceptera d’accomplir l’acte après le refus d’un de ses confrères. Combien de médecins accepteront d’euthanasier une personne dont le médecin traitant aura refusé de le faire?
En tant que personne atteinte d’une maladie chronique, est-ce que je peux oser vous manifester, vous tous, mon dégoût de vous lire pour donner vos avis, sans demander l’avis de personnes comme moi bien plus directement à priori concernée par cette question.
A Monsieur en plastique, qu’il se rassure, mes soins ne lui coûtent rien, je paye, et je paye et je paye encore mes cotisations sociales sur mon bulletin de salaire + les compléments à la boite de médicament, à la visite du médecin, aux dépassements d’honoraires, et ce n’est pas de l’argent virtuel, je paye pour les autres, même pour votre angine Monsieur Plastique alors que vous pourriez vous payer avec vos deniers votre sirop pour la toux. Je n’en fais pas une maladie.
Mes pauvres amis, la mort c’est ce qui vous attend tous, mais ce qui m’écœure, c’est que les associations de personnes handicapées ne sont pas consultées sur le sujet, que la tendance à vouloir éliminer les malades et les handicapés en leur signifiant que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue peut ralentir ou arrêter la recherche médicale et que c’est votre dignité humaine à vous que vous jetez aux ordures : le thème de l’euthanasie compassionnelle a déjà été abordé par les nazis et commencé à être mis en œuvre. Le hic, ils travaillaient salement, comme des gougnafiers, le chic de nos jours, c’est que l’on peut cacher, travailler proprement, gommer l’abjection en passent des lingettes désinfectantes et aseptisantes à tous points de vue.
Je vous laisse à vos responsabilités, je secoue la poussière de mes sandales et quitte ce fil de discussion.
Qui a parlé d’éliminer les handicapés ? Il a été question des souffrances inutiles en fin de vie, lorsqu’il n’y a plus aucun espoir.
J’ai donné mon avis, que viennent faire vos cotisations et mon sirop dans ce débat ?
Quant à la recherche, elle est prometteuse en biologie moléculaire, immunologie et en génétique, axée sur les courbes de survie rectangles (en bonne santé jusque 85 ans ou plus, en agissant sur les causes de mortalité biologiques).
Donc en même temps, en faveur des personnes et de la Santé Publique.
Intéressant :
Contribution à la réflexion bioéthique
G. Durand et C. Perrotin
Collection Vie, Santé, Valeurs/Editions Fides
(Mon post est en modération, je note que c’est automatique lorsque certains mots surgissent, ou lorsqu’on donne des liens, je refais un essai, excusez-moi de bégayer)
Vous,
parce que vous imaginez le handicap indolore et incolore ? Vous pensez qu’il ne nécessite aucun soins, parfois à long terme, contraignants, voire pénibles ?
“L’euthanasie doit être légalisée et elle le sera, parce que nos finances ne peuvent plus prendre en charge les soins spécialisés, lourds, inutiles, interminables. Ceux qui racontent que les souffrances peuvent être soulagées mentent. Les unités de soins palliatifs ne peuvent répondre qu’à certaines pathologies, pour les autres, c’est de la torture qui fait perdre toute dignité à la personne humaine.” Ce cas de figure peut être parfaitement appliqué à nombre de handicaps.
Je ne crois pas que l’on gagne en clarté, au niveau du débat en évoquant la problématique du handicap. Il est bien évident qu’il faut renforcer les moyens mis au service des personnes handicapées, qui sont scandaleusement bas. Le débat porte sur la fin de vie et la façon la plus humaine d’aborder la mort. Il est distinct, et il nous concerne tous, sans exception.
PS. La souffrance n’a aucune utilité thérapeutique ou rédemptrice, et elle doit être combattue sans relâche.
en effet, Pascal, la maladie, et la souffrance qui l’accompagne chaque jour, la mort, en soi ressemblent à d’immenses injustices et des absurdités incompréhensibles, c’est pourquoi j’aime à relire Qohélet (l’Ecclésisaste) qui a bien planché sur la question.
La douleur, en elle-même, mis à part son rôle d’alerte, n’a aucune utilité thérapeutique et peut être nuisible même en délivrant des substances toxiques à l’organisme.
Toute la question est, que s’il n’est pas possible de l’éliminer, car comme le disait Monsieur Plastique, toutes les douleurs ne peuvent être prises en charge nos moyens thérapeutiques ne sont pas encore suffisamment développé,
Que faisons-nous de cette souffrance ?
PS : surement que la souffrance du Christ sur sa croix n’a pas été rédemptrice pour tous…..
Je ne sais pas si nous ne sommes pas hors sujet, mais il faudrait peut-être parler également de l’industrie de l’agonie. Qui trouve son intérêt financier à prolonger les mourants. Oui, financier, aussi choquant que ce soit
Salenso 26 octobre 2011 at 7 h 45 apporte un témoignage :
« pendant 5 mois d’agonie, où on l’a laissé mourir en la nourrissant de force, et on la regardé pourrir vivante, se momifier, encore vivante et consciente, malgré ses demandes répétées tous les jours »
L’industrie de l’agonie à l’œuvre :
Les aides à la personne. Une du matin, une autre l’après-midi, une autre encore la nuit, celle du week-end et les diverses remplaçantes qui défilent, jamais les mêmes. Votre mourant est terrifié par les visages inconnus qui violent son intimité, le touchent, changent ses couches.
Les kinés, on a tous vu le reportage dans les maisons de retraite où ils facturent plus d’actes qu’il n’est matériellement possible d’en exécuter, tout en se contentant de passer la tête par la porte et de faire coucou.
Ensuite les lits médicalisés et tout le matériel de branchement.
Les infirmières, les médecins.
Gravite autour du mourant toute une PME que la Sécu doit entretenir. Chacun voit bien que ne peut pas continuer.
Qui a intérêt à sortir la Rédemption du Christ (où est le rapport ?) pour protéger son business ?
au bot :
mes posts sont toujours en modération, ce serait plus simple de me virer, si ce que je dis ne vous convient pas.
[Modération : comme vous l’avez si bien deviné, certains mots et liens entraînent une modération automatique alors… Je vous rassure ni lézard, ni plastique n’en font partie. Par ailleurs, merci de respecter le travail des modérateurs.]