Véritable aventurier moderne, le bordelais Edouard Cortes est familier des voyages de l’extrême. En 2004, ce dernier relie la mythique route Paris-Saigon à bord d’une 2 CV. A 21 ans, avec deux amis étudiants, il traverse à pied le Caucase : 1 800 kilomètres, pour relier la mer Caspienne à la mer Noire. Ce voyage avait été assez médiatisé, puisque les trois français avaient été retenus par les autorités russes en Ossétie.
Après avoir effectué le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, le 17 juin 2007, Edouard Cortez et son épouse partent en voyage de noces à Jérusalem, à pied, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.
« En chemin vers Rome » raconte leur dernier périple en direction de Rome. Trois enfants, une carriole et un âne, voilà le joyeux équipage parti à l’assaut de 1 300 kilomètres de chemins. Bivouac sous la tente, traversée des cols enneigés, émerveillement devant la nature, complicité et parfois rébellion de l’âne Octave, rencontres attachantes et souvent surprenantes, tout est là pour faire de ce pèlerinage une aventure inoubliable.
Depuis des siècles, Rome pousse les pèlerins sur les chemins, chacun inscrivant son histoire dans la tradition. Et la découverte sans doute la plus importante d’Edouard, Mathilde et leurs enfants est celle qu’ils vont faire d’eux-mêmes, pas après pas…
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