Le procès d’un Marocain de 43 ans, soupçonné d’avoir tué et découpé le cadavre d’un homme dont plusieurs parties du corps ont été retrouvées en 2006 dans des cours d’eau, s’est ouvert hier à Bordeaux devant la cour d’assises de la Gironde.
Aziz Hamri (défendu par Me Eric Dupond-Moretti) a été mis en cause par sa compagne à qui il aurait avoué le meurtre. En juin 2006, un bras et une jambe étaient découverts dans l’Isle, un affluent de la Dordogne, puis un tronc lardé de 35 coups de couteau était ensuite retrouvé en aval, dans l’estuaire de la Gironde.
Une analyse ADN avait démontré qu’il s’agissait de morceaux du corps de Raoul Jean, un Français avec qui Aziz Hamri avait effectué de nombreux voyages au Maroc, et dont la famille avait signalé la disparition.
L’enquête avait permis d’établir que de nombreux retraits avaient été effectués, entre mai et juin 2006, avec les deux cartes bancaires de la victime. Des opérations bancaires en Espagne et au Maroc, dans la région de Fez où l’accusé se trouvait alors.
Décrit comme un homme violent par ses frères et sœurs, qui l’accusent également d’avoir organisé plusieurs mariages blancs, le prévenu nie le meurtre et affirme que la victime était son ami. M. Hamri reconnaît avoir mis en relation des Français et des Marocains en vue d’une union mais réfute avoir touché de l’argent.
Les parties civiles seront notamment défendues par le très médiatique Me Gilbert Collard.
bien sur mohamed, aziz……et bien on se cultiver on va connaitre les 800 prenoms a venir