Tous les bordelais se souviennent de l’installation du « Lion bleu » dans le quartier de La Bastide ou de l’inauguration (perturbée par le Bloc identitaire) de « la maison aux personnages » près de l’hôpital Pellegrin.
Ces créations très polémiques entraient dans un programme de « commande publique artistique » pour un coût jugé exorbitant par de nombreux bordelais : 600 000 euros pour la maison aux personnages, 1 million d’euros pour la colonne de la place de la Victoire…
«On a fait partie dans les années 2000 du peu de villes à avoir la volonté d’installer des œuvres contemporaines fortes sur l’espace urbain. Ces œuvres donnent un supplément d’âme à la ville», a expliqué hier Michel Duchène, vice-président à la CUB, à l’occasion de la présentation d’un nouveau programme de commande publique artistique.
En effet, la Communauté Urbaine de Bordeaux présentait les nouvelles « œuvres » contemporaines qui seront réalisées entre 2015 et 2018. Parmi tous les projets sélectionnés, plusieurs sont en bonne voie, notamment un orgue à vapeur sur une structure métallique de 4 mètres de haut, près de l’usine de traitement des déchets Astria (Bettina Samson) ou encore une soucoupe volante aux Bassins à flot (photo de l’artiste Suzanne Treister). Pour Michel Duchène, le but d’un tel programme reste clair : « Il vise à transformer l’espace public pour lui donner un petit supplément d’âme à travers des œuvres perturbantes, fortes ».
Si les contribuables bordelais risquent bien d’être perturbés par les nouvelles « œuvres d’art » qui vont être disposées dans la capitale girondine, ils risquent également de tousser quand ils découvriront le prix de ce nouveau programme, payé avec leurs impôts…
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