C’était l’une des dispositions les plus clivantes du projet de loi de modernisation du système de santé : l’expérimentation de salles de consommation de drogue, communément appelées “salles de shoot”. Elle a été votée mardi soir par l’Assemblée nationale après plus de quatre heures de débats.
Si le groupe UMP s’est fortement mobilisé contre cette nouvelle loi, considérant que « les salles de shoot sont une première marche vers la dépénalisation de la drogue », le maire de Bordeaux, Alain Juppé, est quant à lui candidat à cette dangereuse expérimentation.
Deux associations bordelaises, qui ont fait acte de candidature pour l’expérimentation de salles de consommation de drogue, attendent, depuis octobre 2014, le feu vert des pouvoirs publics. La Case (Médecins du monde), implantée rue Saint-James près de l’église Saint-Eloi en centre-ville et le Centre d’étude et d’information sur les drogues (CEID).
Selon le journal Le Figaro, la mairie de Bordeaux réfléchit également à « un camion de shoot ». Ce serait « un service mobile avec un camion qui, équipé de deux ou trois postes d’injection, irait à la rencontre des personnes dépendantes, à la manière des maraudes ».
L’ancien conseiller municipal UMP, le médecin Maxime Sibé, a réaffirmé son opposition totale au projet : « Nous avons mieux à proposer à nos jeunes que d’augmenter le nombre de toxicomanes: ceux qui viendront dans les salles de shoot seront de nouveaux consommateurs (…) les pays “pionniers” des salles de shoot comme la Hollande ou la Suisse font marche arrière. Je ne citerai pas l’Espagne qui a fermé les siennes à Madrid. Une salle de shoot coûte en moyenne au contribuable (et oui, ce sont les impôts qui financent) 1 million d’euros (…) N’a-t on pas mieux à faire de l’argent public que de le consacrer à l’augmentation de consommateurs de drogues ? ».
Ils en mettent des choses en place à la mairie de Bordeaux : l’observatoire bordelais de l’égalité, un camion itinérant pour le shoot… Bref tantôt immobiles, tantôt mobiles,les initiatives de la mairie ont le vent en poupe. Les bordelais en ont de la chance !
Je propose (bien que totalement opposé à cette idée) que la seule salle de shoot qui puisse être ouverte le soit dans l’enceinte même de la mairie. Quand on a de telles idées il faut absolument les expérimenter en laboratoire avant de les mettre sur le marché.
Au passage, je rapporte le témoignage d’une ancienne toxicomane qui parle de schizophrénie des pouvoirs publics : d’un côté c’est un délit qui est “réprimé” et de l’autre on va provoquer la consommation… ou pour le moins l’accepter tacitement.
Ce serait “désopilant” de voire toute l’équipe de la mairie poursuivie pour trafic de stupéfiants en bande organisée…
Un million d’euro d’argent public? Ce sont des euro pris aux bordelais. Je propose aux élus de nous rendre cet argent pris de force.
Ils devraient financer eux mêmes, sur leurs revenus, cette “expérience” si il la souhaitent vraiment.
Le “camshootmobile” un camion de shoot mobile pour les toxicomanes de Bordeaux…Bon pour nous les chasseurs ruraux il n’y aurait pas un “camshootourterelles” un camion de tourterelles pour les médocains ? Ou un ” camshootgoose ” car autant légaliser l’interdiction de tirer les oies en février pour les chasseurs…Ce serait bon pour l’économie, bon pour le moral et meilleur que la picouse bordelaise pour la santé ! J’ai encore mal à la France !