C’est le premier sondage qui porte sur la nouvelle région regroupant l’Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes. Réalisé par l’Ifop pour Sud-Ouest et France Bleu, celui-ci annonce la victoire du grand favori, le président sortant Alain Rousset.
Le socialiste terminerait en tête du premier tour avec près de 30% des suffrages, suivi par Virginie Calmels, l’adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, qui réaliserait 29%. Enfin, le Front national terminerait troisième avec 19% des voix. A gauche du Parti socialiste, la Charentaise Françoise Coutant (EELV) est crédité de 9%, quant au Front de gauche celui-ci atteindrait 8%.
Selon l’enquête de l’IFOP les écarts seraient assez faibles entre les trois anciennes régions et donneraient des résultats similaires. Si le score d’Alain Rousset (photo) est en baisse par rapport à 2010 (37%), il se maintient à un niveau élevé dans un contexte difficile pour les socialistes. La déception est de taille pour la très décriée Virginie Calmels. L’ancienne directrice du groupe Endemol (connu pour ses émissions de télé-réalité) réaliserait un score inférieur à celui réalisé par l’UMP et le Modem en 2010 (32,48%). Le Front national (dont on ne connait pas encore la tête de liste) serait en nette augmentation : près de 11 points de plus que lors des dernières élections régionales.
Toujours selon cette enquête, le Front national serait premier chez les 18-24 ans (28%) et chez les ouvriers (40%). Le Parti socialiste et l’UMP sont eux favoris des retraités et des CSP+.
Au second tour, Alain Rousset serait nettement en tête, avec ses alliés du Front de gauche, d’Europe Ecologie les Verts et des radicaux de gauche, puisqu’il frôlerait les 50%. Virginie Calmels réunirait quant à elle 33% des voix, mais devancerait le Front national (18%).
Décidément rien ne change. Droites comme gauches nous foutent dans la merde depuis 40 ans, alternativement, mais ce n’est pas grave, on va en reprendre pour combien ?
Les socialistes resteraient maîtres de la région. Tout pourrait continuer: la gabegie décrite par Zoé Shepart dans son livre (autobiographique) “Débordée, 35h par mois”.
Pas de problème, même saignés par les impôts, les électeurs veulent continuer.