Le journal Le Point a publié la « carte de France de la radicalisation djihadiste », issue des chiffres donnés par l’unité de coordination de la lutte anti-terroriste.

Entre avril 2014 et mai 2015, 4 091 personnes ont été signalées comme étant en voie de radicalisation musulmane en France. Les départements en tête sont ceux qui comptent une importante population immigrée. On trouve ainsi 160 signalements en Seine-Saint-Denis, 156 signalements en Seine-et-Marne comme dans le Rhône, 151 signalements dans les Alpes-Maritimes, 145 à Paris, 130 dans le Val-de-Marne, 128 dans les Yvelines, 125 dans le Val-d’Oise, 124 dans les Hauts-de-Seine, 114 dans le Nord…

La Gironde est également l’un des points noirs de la carte de France. En un an, 61 personnes ont fait l’objet d’un signalement par le ministère de l’intérieur ! Autre élément important, cette carte correspond peu ou prou à la carte de France des mosquées, ce qui met en évidence que la construction de lieux de culte n’est pas un élément pouvant empêcher la radicalisation, comme souvent les pouvoirs publics l’entendent.

Comme le reconnaît la communauté musulmane de Bordeaux, le nombre de salafistes de cesse de progresser dans la région. Récemment, des polémiques ont éclatées autour de leur présence dans les mosquées de Bègles ou de Pessac, et leur idéologie ne cesse de s’étendre (cf le commerce bordelais non mixte).

Dans un sondage Ipsos réalisé pour Le Monde en 2013, près de 75% des français considéraient que l’islam est une « religion violente » qui est « incompatible avec la république ». Nul doute que ce chiffre risque d’augmenter !