Alors que la sécurité des établissements scolaires est renforcée en raison de la menace terroriste, deux lycées du département ont été poussés aujourd’hui à éprouver grandeur nature les mesures d’urgence. Il s’agissait cependant de fausses alertes.
Une alerte à la bombe a d’abord entraîné l’évacuation du lycée Sainte-Famille Saintonge à Bordeaux. En fin de matinée, les gendarmes ont également reçu un appel faisant craindre une attaque terroriste au lycée de la Mer de Gujan-Mestras.
Dans un communiqué de presse, le préfet de Gironde a souhaité apporter quelques précisions : « Ce midi, le lycée de la mer à Gujan-Mestras et le lycée Sainte-Famille Saintonge à Bordeaux ont été évacués à la suite d’appels anonymes. Les vérifications effectuées par les services de gendarmerie à Gujan-Mestras et de police à Bordeaux, ont permis de lever tout doute quant à la possible présence d’objet ou de personne suspect.
Les 400 élèves et 50 personnels du lycée Saintonge, évacués dans le calme à l’extérieur de l’établissement, ont pu regagner leur établissement scolaire en début d’après-midi.
Les 800 externes du lycée de la Mer à Gujan-Mestras ont été invités à regagner progressivement leur domicile. Les 197 internes ont pu réintégrer les locaux de l’établissement en fin d’après-midi.
Le préfet de région, Pierre Dartout, salue l’efficacité des chefs d’établissements et de leurs personnels dans la mise en œuvre du plan de mise en sécurité, ainsi que celle des services de police et de gendarmerie qui ont assuré les opérations de sécurisation. En effet, pour ces deux établissements, des moyens de police et de gendarmerie importants ont été mobilisés, incluant des unités spécialisées sous la coordination de la cellule de crise activée en préfecture et du rectorat d’Académie.
La coordination des services des ministères de l’intérieur et de l’éducation nationale, et la préparation de la rentrée scolaire ont permis d’apporter à ces deux situations une réponse maîtrisée et sereine.
Le préfet condamne avec la plus grande fermeté les appels malveillants à l’origine de ces deux alertes qui ont mobilisé d’importants moyens, dans le contexte de l’état d’urgence où les gendarmes et policiers sont déjà très fortement sollicités, et qui ont déstabilisé le fonctionnement de ces établissements scolaires. Une enquête judiciaire est en cours ».
Crédit photo : Facebook de la Gendarmerie de Gironde
Espérons que l’enquête aboutisse, car plusieurs cas sont possible:
– Blague ridicule de potache(s)?
– Action inconsciente d’imbécile(s) en manque de sensations?
– Plus grave: action volontaire de “testing” de la part de terroriste(s) pour étudier la réactivité et évaluer les mesures de sécurité mises en place afin de mieux les contourner le moment venu?
S’il s’agit du dernier cas, il est de toute première instance que le ou les auteurs soient localisés et stoppés le plus rapidement possible…