« Bordeaux a été le 3ème port négrier français, après Nantes et La Rochelle, et le 1er port pour le transport de denrées coloniales » a rappelé en début de semaine, Marik Fetouh, adjoint d’Alain Juppé en charge de l’égalité et la citoyenneté.
Pour cet activiste du lobby LGBT (« Lesbiens, Gays, Bi et Trans »), « dans le contexte de montée de la xénophobie et du racisme, Alain Juppé a souhaité que la réflexion soit approfondie à Bordeaux, notamment sur la pédagogie qui peut être faite dans l’espace public ».
Ainsi, la mairie de Bordeaux « a confié le soin à une commission d’experts de lui faire des propositions d’ici la fin de l’année 2016 pour poursuivre et amplifier ce travail ». Cette commission sera présidée par le sociologue Yoann Lopez (photo), un proche d’Arnaud Alessandrin, jeune « marié » dont nous avions évoqué la cérémonie.
On retrouvera dans cette commission plusieurs bordelais très « engagés » comme Karfa Diallo, qui a récemment renoncé à la nationalité française, la très à gauche Carole Lemee (enseignante et membre du bureau de la Licra) ou encore Marik Fetouh.
Dans un communiqué de presse, la mairie de Bordeaux appelle « les Bordelais à participer sur bordeaux.fr à une enquête sur leurs attentes dans ce domaine et leur perception ».
En 2005, à la tête d’un comité de réflexion sur la traite des Noirs, l’écrivain Denis Tillinac déclarait : « la population au mieux s’en fout, au pire risque d’être agacée ». Il est fort probable que l’opinion des bordelais n’ait pas beaucoup évoluée.
Ah, enfin, on va avoir une étude sérieuse sur QUI étaient les négriers bordelais ! sans aucun doute les petits dockers, les petits artisans, les mères au foyer et les journaliers. Salauds de français blancs.
Bordelais de naissance, j’ai appris comme tout un chacun à l’école (mais voici 60 ans…apprend-on encore aujourd’hui l’histoire de sa ville?) que Bordeaux fut à une époque un port “négrier”…et alors? A qui la faute? Combien de villes, combien de ports? L’époque est révolue depuis lurette. Certes, apprendre l’histoire est toujours enrichissant, mais je ne me vois certainement pas faire “acte de repentance” pour des faits commis à un temps que ni vous ni moi n’avons connu, dont nous ne sommes nullement “responsables”,temps auquel les mœurs n’avaient rien à voir avec aujourd’hui. S’il ne faut pas oublier le passé, il est bon de regarder devant et de cesser de se lamenter et surtout de se culpabiliser sur des faits révolus!D’ailleurs, si l’on creusait ainsi dans tout et dans chaque pays, j’ai l’impression que la France serait loin d’être le premier pays à devoir se “repentir”, à commencer par certains où ces pratiques perdurent encore!
Pas culpabiliser, prendre seulement conscience
Je viens de répondre au questionnaire de la mairie de Bordeaux.
Je ne serais pas convoqué, car je suis pour l’histoire et les faits historiques , mais contre la “repentance” et contre la débaptisation des rues.
Et je voudrais aussi que cette partie de l’histoire de notre ville on mette en évidence le rôle des Noirs qui dans leurs pays “vendaient ” ceux qui allaient devenirs esclaves. Mais là personne n’en parle.