L’élu écologiste avait provoqué une vive polémique l’année dernière en annonçant supprimer le traditionnel arbre de Noël, « nous ne mettrons pas d’arbres morts sur les places de la ville » et en adoptant « la charte des droits de l’arbre » !

Cette année, Pierre Hurmic a souhaité remplacer « l’arbre mort » par une « œuvre d’art » de 11 mètres de haut, de forme conique, pesant quatre tonnes (deux tonnes d’acier et deux tonnes de verre), devant la cathédrale (photo).

Si le coût de ce « sapin » n’a pas été officiellement confirmé par la Ville de Bordeaux, les impôts des bordelais devront également régler la facture d’une société de gardiennage. Le maire de Bordeaux, compte tenu des réactions hostiles sur les réseaux sociaux, a décidé de faire surveiller son œuvre 24 heures sur 24 !

Pour l’élu EELV, il est hors de question de revenir à l’ancien arbre de Noel. Dans la « charte des droits de l’arbre » signée il y a quelques jours, il est stipulé que « l’arbre a droit au respect de son intégrité physique, aérienne et souterraine (…) Il doit être respecté tout au long de sa vie, avec le droit de se développer et se reproduire librement, de sa naissance à sa mort naturelle, qu’il soit arbre des villes ou des campagnes. L’arbre doit être considéré comme sujet de droit, y compris face aux règles qui régissent la propriété humaine ».