Le porche de l’hôtel de ville de Bordeaux a été incendié, dans la soirée du jeudi 23 mars, lors d’incidents qui ont suivi la manifestation contre la réforme des retraites.

Le feu, déclenché volontairement, a duré une quinzaine de minutes, endommageant la porte massive en bois de l’édifice, avant d’être éteint par les pompiers, a expliqué sur place Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux.

Selon le préfet de Gironde Étienne Guyot, “des investigations sont en cours“. “Vous avez un certain nombre d’activistes qui s’en sont pris au mobilier urbain” après la manifestation bordelaise et “qui sont en embuscade dans la ville“, a ajouté le représentant de l’État.

Vers 21 h 25, quatre jeunes, deux sans domicile fixe d’une vingtaine d’années et deux adolescents de 16 et 19 ans, ont été interpellés. Ils sont soupçonnés d’avoir pris part à la mise à feu du porche.

Alors que tout porte à croire qu’il s’agit des mêmes militants d’extrême gauche qui saccageaient le quartier de la Victoire depuis plusieurs heures, le journal Rue 89 a crée une énorme fake news, relayé par plusieurs élus de gauche.

Dans un article intitulé, « Des casseurs d’extrême-droite derrière la tentative d’incendie de la mairie de Bordeaux ? », le journal classé à gauche accusent des militants « d’extrême droite » d’être à l’origine de l’incendie : « Selon nos informations, les associations antiracistes redoutaient une intervention des soutiens de Bordeaux Nationaliste (…) « en outre, le maire de Bordeaux est depuis l’affaire du sapin dans le collimateur de la droite extrême traditionaliste ».

Fondé en 2014 par Walid Salem, qui est toujours le directeur de la publication (photo avec Philippe Poutou), Rue 89 Bordeaux ne fait pas mystère de son positionnement très à gauche et a pour but d’être « un Médiapart local » !

Addendum 28/03/2023 à 10h45 : Huit personnes étaient jugées ce lundi 27 mars par le tribunal correctionnel de Bordeaux, dans le cadre de procédures de comparution immédiate. La justice a été particulièrement laxiste ! Un seul homme a finalement été condamné à un mois de prison avec sursis pour port d’arme de catégorie B. Il s’agit d’un étranger, le colombien Jeferson Elices Rejon. Poursuivis pour les mêmes faits, Quentin Morel (sans domicile fixe) et Amaury Breton (étudiant en arts plastiques) sont eux ressortis libres du tribunal judiciaire ! Par ailleurs, comme l’a souligné le président du Tribunal (Vincent Raffray), un des interpellés était porteur d’un sweat noir sur lequel était écrit « antifa » !